« Candidose, naturopathie : mon parcours personnel » : J’ai tournĂ© cette vidĂ©o il y a plus d’un an, mais je ne l’avais pas encore mise sur le blog, je ne m’en aperçois que maintenant !
Avant de devenir naturopathe spĂ©cialisĂ©e en candidose et dysbiose, je suis moi-mĂȘme allĂ©e consulter des naturopathes, pour ma candidose…
Je vous raconte dans cette vidĂ©o mon parcours « du combattant » en rĂ©pondant aux questions que vous me posez gĂ©nĂ©ralement pour savoir quelle Ă©tait ma situation de dĂ©part et comment j’en suis sortie.
Et oui car j’ai coutume de dire que Sortir d’une candidose ou dysbiose est un parcours du combattant :
- errance médicale
- régime draconien
- complĂ©ments alimentaires Ă n’en plus finir (vos placards dĂ©bordent ? vous dĂ©pensez plus en complĂ©ments qu’en vĂȘtements ?)
- consultations de thĂ©rapeutes qui grĂšvent aussi le budget et alourdissent l’agenda
- énergie et moral au + bas,
- symptĂŽmes qui font le yoyo,
- doutes et désespoir
- impression d’ĂȘtre fou/folle, et sentiment de profonde solitude
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D’autres vidĂ©os sur la candidose ou le SIBO ? C’est par ici ! Et si vous souffrez de candidose, je peux peut-ĂȘtre vous aider, cliquez ici si vous souhaitez en savoir +.
Retranscription Candidose, naturopathie : mon parcours personnel
Si vous souffrez de candidose, je peux peut-ĂȘtre vous aider, cliquez ici si vous souhaitez en savoir +.
Bonjour tout le monde,
ici Juliette Lepoutre, naturopathe spécialisée en candidose et en SIBO.
Alors, je vous retrouve pour une vidéo un peu particuliÚre parce que je vais faire le point sur mon parcours personnel avec la candidose.
C’est vrai que je reçois pas mal de questions Ă ce sujet-lĂ . Donc j’ai fait ma petite liste des questions que je reçois rĂ©guliĂšrement et je vais essayer d’y rĂ©pondre de façon Ă la fois synthĂ©tique et j’essaie que ce soit complet.
Mais c’est vrai qu’il y a tellement Ă dire que ça ne va pas ĂȘtre facile.
Alors si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ© par rapport au livre, au programme, parce que je vais en parler sans doute pendant la vidĂ©o, je vous mets le max d’infos ci-dessous. En fonction du moment oĂč vous regardez cette vidĂ©o, il y a peut-ĂȘtre des places sur le programme en formule autonomie ou en formule avec suivi ou pas, et dans ce cas il faudra vous mettre sur liste d’attente, mais je vous mets le max d’infos ci-dessous.
Mon parcours candidose et naturopathie : quels symptĂŽmes j’avais, comment j’en suis arrivĂ©e lĂ ?
Alors premiĂšre question et puis ça sera dans l’ordre un peu historique : quels symptĂŽmes j’avais et comment j’en suis arrivĂ©e lĂ ?
Moi je suis quelqu’un qui a eu de l’acnĂ© trĂšs jeune. Donc en CM2, j’avais dĂ©jĂ pas mal d’acnĂ©, donc j’ai un parcours un peu classique d’acnĂ©, c’est-Ă -dire que j’ai eu des antibios, beaucoup, plusieurs mois par an, des antibios Ă TĂ©tracyclines, aprĂšs, j’ai pris le Roaccutane, aprĂšs j’ai pris la pilule Diane 35 et globalement, vers l’Ăąge de 17 ans, j’ai senti qu’il y avait un souci.
Je n’ai pas fait le lien avec tous ces traitements, mais j’ai senti que ça commençait Ă ne pas aller au niveau de ma santĂ©. Donc ça, c’Ă©tait en 2004. Et puis, petit Ă petit, ça s’est vraiment dĂ©gradĂ©, jusque, je situe Ă 2009 oĂč vraiment, je me suis aperçue qu’en fait je prenais des mĂ©dicament s tous les jours parce que j’avais trĂšs mal au ventre tout le temps, donc DĂ©bridat, Spasfon, MĂ©tĂ©ospamyl, j’en prenais plein.
Je commençais à avoir des migraines 3 à 4 fois par semaine, donc des antimigraineux, du Doliprane. TrÚs handicapant, à finir dans le noir 3 à 4 fois par semaine sans manger, sans aucun bruit, boules Quies, etc.
Beaucoup de cystites, donc antibios encore. Mycoses, mycoses aux pieds. Je ne dormais plus, j’avais le syndrome des jambes sans repos. Du coup je mettais des bas de contention le soir pour dormir, ce qui engendrait encore plus de mycoses aux pieds d’ailleurs.
Du coup, je prenais des somnifĂšres pour essayer de, pour dormir en fait. J’ai commencĂ© Ă avoir beaucoup d‘anxiĂ©tĂ©, de stress, transpiration excessive, des problĂšmes de peau encore, acnĂ©, des rĂ©actions allergiques. J’allais Ă l’hĂŽtel, je me lavais avec le savon de l’hĂŽtel, mĂȘme un truc correct : une rĂ©action pas possible, des pellicules, donc voilĂ .
En fait, je prenais plein de médicaments.
J’ai vu plein de mĂ©decin, gastro, gynĂ©co, angiologue et tout ça.
Et puis voilĂ , j’Ă©tais dans l’impasse avec la mĂ©decine conventionnelle, jusqu’Ă un moment donnĂ© oĂč ma mĂ©decin m’a dit : « Toi, t’es trop stressĂ©e, tu es trop perfectionniste, tu es Bree Van de Kamp », donc j’imagine que c’Ă©tait Ă cause de mes cheveux. J’aimais bien cette mĂ©decin, mais franchement elle m’a dit :
« Les gens comme toi, on donne des antidépresseurs. »
Donc lĂ , je me suis dit OK, je suis vraiment dans l’impasse. Je prenais dĂ©jĂ tellement de trucs, je n’allais pas rajouter des antidĂ©presseurs. Et donc j’ai commencĂ© Ă me tourner vers les solutions plus naturelles,
notamment pour mon acnĂ© qui Ă©tait encore un gros problĂšme. Et j’ai trouvĂ© le site BeautĂ©-pure
d’Emanuelle qui m’a dĂ©jĂ beaucoup aidĂ© sur l’acnĂ©. Donc lĂ , je me suis dit, en fait mon problĂšme c’est quand mĂȘme l’alimentation et tout, il y a quelque chose Ă faire.
En tout cas ça marche sur mon acnĂ© donc voilĂ . Donc j’ai vu une naturopathe. J’ai vu un mĂ©decin nutritionniste. Je commençais Ă chercher comme ça, j’avais compris⊠J’avais compris que je pensais avoir la candidose sauf que j’Ă©tais dans le dĂ©ni. Je ne voulais pas faire le rĂ©gime. Je regardais, j’Ă©tais dĂ©sespĂ©rĂ©e du rĂ©gime. Je me disais mais c’est pour les fous furieux.
Et donc, du coup, le truc, c’est queâŠ
VoilĂ , j’ai commencĂ© Ă chercher, mais la naturo que j’ai vue, elle m’a parlĂ© de candidose, mais on n’a pas vraiment fait le protocole. Donc je prenais plein de complĂ©ments alimentaires, mais en fait, ça n’allait pas du tout mieux. Donc je tĂątonnais un peu et puis je ne voulais pas le faire
J’ai rencontrĂ© la Naturo, elle n’a pas non plus mis les points sur les i. Donc ça ne s’est pas fait. Le mĂ©decin nutritionniste, pareil, m’a parlĂ© du gluten, mais voilĂ .
Et puis, Ă un moment donnĂ©, en 2015, donc ça mis le temps quand mĂȘme, je me suis dit non, mais c’est bon. Je crois que j’avais plus de 30 symptĂŽmes avec beaucoup de mycoses. Je me suis dit⊠En plus je mangeais beaucoup de sucre. Je me suis dit ok, il faut que j’attaque le truc. Et lĂ , j’ai vu une naturopathe, j’avais vu qu’elle parlait de la candidose sur son site. Donc je l’ai vue et elle m’a vraiment beaucoup aidĂ©e. C’Ă©tait le dĂ©but de mon protocole.
Mon parcours candidose et naturopathie : ai-je douté ?
Pour continuer par rapport Ă mon parcours, on me demande souvent si j’ai doutĂ©, si j’ai eu peur d’avoir autre chose, si j’ai doutĂ© de m’en sortir. Effectivement donc cette naturo, en Ă©tĂ© 2015, j’ai fait le protocole avec elle et j’ai du gros die off. AprĂšs, j’ai eu du mieux. J’ai senti que je n’avais plus la gueule de bois, j’avais de la clartĂ© mentale, j’avais envie de faire des projets. Je me suis dit : Bon, il se passe quelque chose. OK, top.
Cela Ă©tant dit, je suis trĂšs reconnaissante du travail que je faisais avec elle et tout. Vraiment, heureusement qu’elle Ă©tait lĂ pour plus pour moi. Mais quand en septembre je suis revenue vers elle,
j’ai dit : franchement, ça va beaucoup mieux, beaucoup, beaucoup mieux, plus de migraines et tout.
J’avais beaucoup de ballonnements encore, mais beaucoup mieux. Elle m’a dit, et ça c’est une erreur
que je vois souvent avec vos protocoles aussi. Elle m’a dit : C’est bon, vous pouvez reprendre une vie
un peu plus normale, un repas de fĂȘte, un peu de vin une fois par semaine, gluten, dessert et tout,
et on arrĂȘte les antifongiques. Donc j’Ă©tais hyper contente. DĂ©jĂ deux mois de rĂ©gime, pour moi, c’Ă©tait un monde et donc super contente, soulagĂ©e.
Donc j’ai fait ça et en dix jours, migraine, mycose, tout est revenu. Tout est revenu. Donc je lui ai Ă©crit.
Elle m’a dit : « On se revoit. » Donc on se revoit. Elle m’a dit « on reprend le protocole », donc on le reprend.
Je refais un gros die off, qui Ă©tait pour moi une grosse angine, que j’avais dĂ©jĂ eu d’ailleurs au dĂ©but du protocole.
Et lĂ , je refais une Ă©norme angine que je ne savais pas comment soulager parce qu’on ne peut pas prendre de miel. Donc je lui ai Ă©crit. Elle me dit : « Il faut arrĂȘter le protocole ». Alors je ne comprenais pas trop. On avait du mal Ă se parler par mail. Elle avait beaucoup de travail je pense. Et donc j’arrĂȘte le programme, ça veut dire quoi ? Je remange normalement ? Bon, j’arrĂȘte les antifongiques et tout, donc j’arrĂȘte.
Ensuite je la revois et elle me dit « on va reprendre. » Et ça a duré comme ça plusieurs mois.
Et ça, je le vois souvent avec vos protocoles, que ce soit avec un médecin nutritionniste ou en naturo.
Donc voilĂ , j’ai vĂ©cu ça et je sais que ça se reproduit encore malheureusement, ces espĂšces d’allers-retours oĂč comme les naturo ont appris qu’on ne donne pas, enfin qu’on fait des pauses thĂ©rapeutiques Ă un moment donnĂ©, on ne prend pas pendant des mois et des mois, des complĂ©ments alimentaires. Ils font ça aussi avec la candidose, sauf que ça ne marche pas comme ça avec la candidose.
Donc voilĂ . Bref, j’ai eu ces allers-retours oĂč on rechute parce qu’on arrĂȘte le protocole, parce qu’on croit que ça va mieux et on doit reprendre, etc.
Donc du coup, est-ce que j’ai doutĂ© ? Oui, j’ai doutĂ© ?
Je me souviens que j’avais eu ce mieux dĂšs le dĂ©but du protocole mais je me disais : « Mais quand mĂȘme, ça revient.
Est-ce que c’est ça ? Est-ce que c’est dans ma tĂȘte ?
Est-ce que c’est des intolĂ©rances alimentaires ?
Est-ce que finalement ça sert à rien ce régime ?
Ă un moment donnĂ©, j’ai craquĂ© en vacances. NoĂ«l 2015, j’ai vraiment mangĂ© du sucrĂ© parce que je me disais, mais en fait, ça sert Ă rien. Donc ça s’est empirĂ© aprĂšs, donc aprĂšs j’ai repris correctement. Donc oui, beaucoup de doutes. Je n’ai pas eu peur d’ĂȘtre trĂšs malade, d’avoir quelque chose de trĂšs grave parce que j’avais fait beaucoup d’analyses et que les mĂ©decins disaient toujours que tout allait trĂšs bien.
Donc je n’ai pas eu peur de ça, j’avais plutĂŽt l’impression d’ĂȘtre folle et d’ĂȘtre seule donc beaucoup effectivement de doutes par rapport Ă tout ça.
Candidose et naturo : comment j’ai fait pour en sortir ?
AprĂšs, ce qu’on me demande, c’est comment j’ai fait pour m’en sortir. Alors lĂ , effectivement,
vous voyez, dĂ©jĂ je suis bavarde parce qu’il y a plein de choses Ă dire. C’est trop long de l’expliquer comme ça mais ce qui s’est passĂ©, c’est qu‘Ă un moment donnĂ©, dĂ©but 2016, je me suis dit OK, ma naturo m’a hyper bien aidĂ©e, franchement. Mais il y a tous ces allers-retours oĂč on arrĂȘte.
Je ne comprenais plus oĂč ça allait. J’avais tellement regardĂ© sur Internet des tas de choses que je commençais Ă savoir me dĂ©brouiller. Je me suis dit « je vais me dĂ©brouiller toute seule. » Je me suis fait un fichier Excel oĂč je notais mes symptĂŽmes. Je notais l’Ă©volution. Je notais aussi ce que je prenais comme complĂ©ments alimentaires. Et puis j’en ai essayĂ© plein. Je variais les antifongiques. J’avançais comme ça.
Je me disais, franchement, ça se trouve, je fais n’importe quoi. Mais voilĂ , il fallait bien que j’avance.
Donc je me documentais, je me documentais puis je notais sur Excel. Et puis j’ai vu petit Ă petit qu’effectivement, ça allait de mieux en mieux quand mĂȘme, mĂȘme s’il y avait des hauts et des bas et ça, c’est normal. J’ai variĂ© les antifongiques, j’ai commencĂ© Ă les diminuer aussi quand ça allait mieux. Alors ça, c’est le truc super important Ă comprendre, c’est comment jongler avec ces antifongiques. Il y a une espĂšce de gymnastique Ă faire. Quand on avance dans le protocole, on va les diminuer, mais pas les arrĂȘter. Ăa, je vais l’expliquer dans une future vidĂ©o.
Donc j’ai fait ça assez naturellement et c’est ce que je fais aujourd’hui dans mon protocole en quatre phases, avec vous sur le programme ou en consultation pour les clients que j’ai dĂ©jĂ . En quatre phases, il y a une pĂ©riode oĂč on prend beaucoup d’antifongiques, puis aprĂšs on va les diminuer parce que ça commence Ă aller mieux, mais on ne va pas les arrĂȘter.
Et puis, quand on commence Ă diminuer, s’il y a des symptĂŽmes qui reviennent, eh bien on arrĂȘte la diminution, on reprend. Et du coup, on rĂ©agit tout de suite et on remet le candidat Ă sa place.
Il faut surtout rĂ©agir par rapport Ă nos symptĂŽmes, donc notre propre Ă©volution et par rapport aussi Ă nos Ă©carts. C’est-Ă -dire qu’il y a des moments, on fait des Ă©carts, c’est humain et puis, du coup, Ă ce moment-lĂ , ce n’est pas le moment, si effectivement on est en voyage, on fait plein d’Ă©carts, c’est pas le moment de diminuer les antifongiques.
Ăa c’est une erreur aussi que je vois souvent et que j’ai faite. Donc comment j’ai fait pour m’en sortir ?
C’Ă©tait un long chemin avec ces essais/erreurs, avec plein d’antifongiques, avec plein de complĂ©ments.
Ăa me coĂ»tait une fortune et je me demandais des fois si j’Ă©tais folle et combien de temps j’allais devoir les prendre et combien de temps j’allais faire le rĂ©gime.
Mon parcours naturo candidose : ai-je fais des écarts au régime ?
VoilĂ , je savais pas, mais d’un autre cĂŽtĂ©, je voyais que ça commençait Ă marcher et je ne voyais pas ce que je pouvais faire d’autre. Alors on continue avec une autre question que vous me posez souvent c’est : est-ce que tu as fait des Ă©carts pendant le rĂ©gime ? Oui, j’ai fait des Ă©carts dans le rĂ©gime.
Et de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, je pourrais vous dire qu’il y a beaucoup de gens qui font des Ă©carts pendant le rĂ©gime. Les Ă©carts font partie du protocole, comme j’aime le dire.
En tout cas, en ce qui me concerne moi, oui je faisais beaucoup d’Ă©carts parce que je suis gourmande et que pour moi, c’Ă©tait vraiment dur le rĂ©gime. Donc j’en ai fait surtout au restaurant, chez des amis, etc
Je n’Ă©tais pas du genre Ă ramener mon alimentation, mon repas chez les gens. Il y a certaines personnes qui le font et c’est trĂšs bien. Moins on fait d’Ă©carts, plus on va vite pour s’en sortir. Plus on met de chances de son cĂŽtĂ©, c’est plutĂŽt ça parce qu‘il y a des gens qui font des Ă©carts et qui s’en sortent bien et d’autres qui font tout nickel et c’est compliquĂ©.
Moi je faisais quand mĂȘme pas mal d’Ă©carts. Je faisais aussi beaucoup d’erreurs, c’est-Ă -dire que j’Ă©tais tellement frustrĂ©e que je me suralimentais. Par exemple, je mangeais beaucoup de gras ou mĂȘme le soir tellement j’Ă©tais frustrĂ©e la journĂ©e, que le soir, je mangeais Ă©normĂ©ment jusqu’Ă avoir vraiment l’estomac plein, ce qui est trĂšs mauvais. Donc forcĂ©ment, les maux de ventre continuaient. Je n’avais pas traitĂ© la partie Ă©motionnelle de cette frustration qui correspondait Ă d’autres choses aussi.
Voilà par rapport au régime.
On me demande aussi : combien de temps ça a duré pour toi le protocole ?
Il y a eu, comme j’expliquais ces allers retours avec la naturo oĂč il y a eu des arrĂȘts, des espĂšces de pauses
dans les antifongiques, dans le protocole. Ăa, ça a durĂ© Ă peu prĂšs un bon six mois. Et aprĂšs il y a six ou sept mois oĂč j’ai pris beaucoup d’antifongiques et oĂč vraiment quand mĂȘme, je faisais des Ă©carts, mais j’Ă©tais vraiment au rĂ©gime.
Donc une grosse annĂ©e avec un protocole que je dirais lourd, en tout cas lourd pour moi, beaucoup de complĂ©ments alimentaires et aprĂšs ça s’est un peu calmĂ©.
Donc j’ai fait naturellement cette diminution que je fais maintenant avec mes clients. Donc j’ai fait un peu naturellement et pour moi, je situe la fin en 2017. Ă l’Ă©tĂ© 2017, j’ai fait un voyage en Italie oĂč lĂ j’ai mangĂ©,
en plus l’Italie, c’est vraiment chouette, j’ai mangĂ© des pizzas, des gnocchis, j’ai bu du cafĂ©, j’ai mangĂ© des desserts. MĂȘme le matin, je me souviens, c’Ă©tait beaucoup des gĂąteaux et je n’ai pas vu beaucoup de lĂ©gumes cette semaine-lĂ dans mes souvenirs, mĂȘme pas des salades. VoilĂ . Et en fait, tout s’est bien passĂ©. Donc lĂ , je me suis dit « oui, jeâŠÂ » Avec le recul, je me suis dit : « je m’en suis sortie. » Donc ça veut dire qu’il y a eu un an de vraiment intense et un an aprĂšs oĂč c’Ă©tait encore, je faisais attention.
Et puis Ă un moment donnĂ©, il y a eu ce voyage oĂč je me suis dit : « C’est bon en fait. » Et aprĂšs on me demande : Quel antifongiques tu as pris ? Quels complĂ©ments alimentaires tu as pris ? Alors, encore une fois, j’en ai pris vraiment plein. Et puis je vais faire une vidĂ©o pour reparler des antifongiques sur les choses Ă faire, Ă ne pas faire. Mais ce que je retiens de tout ça, c’est qu’il y a des erreurs aujourd’hui
qui sont faites dans les protocoles candidose, parce que c’est un protocole trĂšs complexe.
Moi, j’ai pu voir aprĂšs, une fois que je me suis formĂ©e en naturo et que j’ai fait ma formation complĂ©mentaire qui s’appelle SIBO Doctor, qui est sur le SIBO et la candidose. Effectivement ça reflĂšte cette complexitĂ©. Nirala Jacobi, qui est la mĂ©decin qui donne la formation, elle explique bien que la candidose, c’est vraiment long et que c’est le plus difficile.
Et donc voilĂ , au niveau de mes antifongiques, effectivement, naturellement j’avais eu des bons rĂ©flexes.
Naturellement, non, parce que je m’Ă©tais beaucoup documentĂ©e en termes de livres et Internet. Mais en tout cas, du coup, j’ai pris beaucoup de choses diffĂ©rentes et surtout, je les variais constamment pour Ă©viter les rĂ©sistances. Et puis je les ai diminuĂ©es petit Ă petit. AprĂšs, tout ce que vous lisez sur Internet en termes d’antifongiques, gĂ©nĂ©ralement c’est bon, c’est-Ă -dire que je vois rarement des gens arriver avec des choses, ça arrive, mais qui ne sont pas du tout antifongiques.
Les antifongiques rĂ©putĂ©s, l’extrait de pĂ©pins de pamplemousse, le lapacho, l’acide caprylique, l’argent colloĂŻdal pour ceux qui peuvent, dans les pays oĂč c’est autorisĂ©, l’huile essentielle d’origan, de cannelle, de girofle, quand c’est possible aussi, tout ça, c’est un peu les classiques et effectivement, la berbĂ©rine aussi, effectivement, j’ai pris tout ça et il suffit d’en prendre pas mal, de bien les varier.
Mais il y a des principes vraiment Ă respecter sur comment les prendre, ne pas arrĂȘter d’un coup, comment rĂ©agir comme j’expliquais en cas de symptĂŽmes, en cas d’Ă©carts. C’est tout ça aujourd’hui qui est mal fait, gĂ©nĂ©ralement, au niveau des protocoles candidose. Et puis il y a cette durĂ©e de plusieurs mois, parfois pour certaines personnes, plus d’un an en fonction de l’Ăąge, en fonction de oĂč mon part,
qui est inhabituelle pour des protocoles naturopathie et qui du coup est mal gérée.
Encore une fois, c’est un protocole qui est hyper complexe parce qu’il y a du die off, donc ça veut dire qu’il y a trop de toxines dans le corps Ă un moment donnĂ©. On peut se retrouver trĂšs mal donc dans ce cas lĂ , il faut diminuer les antifongiques. Il y a des moments oĂč les mycoses reviennent alors qu’on pensait que ça allait mieux. Donc on se dit : « Mais qu’est-ce qu’il se passe ? »
Donc lĂ , il faut rĂ©agir. Il y a des moments oĂč il y a des infections comme des cystites, justement parce qu’il y a des toxines qui sortent, qui se retrouvent sur la zone urinaire et ça peut crĂ©er des infections ou des angines comme moi j’avais. VoilĂ , donc c’est vraiment un protocole compliquĂ©. Et c’est pour ça, aujourd’hui, qu’il y a des Ă©checs de protocoles que vous entamez avec vos thĂ©rapeutes qui sont bons, souvent, mais il y a quand mĂȘme cette espĂšce de rechute oĂč on ne sait plus comment gĂ©rer.
C’est ce que j’expliquais pour moi aussi ce qui s’est passĂ©, les hauts et les bas. C’est pour ça que moi j’ai vraiment cadrĂ© le protocole en quatre phases et en expliquant vraiment aux gens comment rĂ©agir Ă chaque fois. C’est complexe mais dans le programme, j’ai rĂ©ussi, je pense, Ă bien le mettre en vidĂ©o.
Et puis les gens peuvent retourner sur les vidĂ©os, sur les cours. C’est-Ă -dire lĂ , j’ai du die off, qu’est-ce que je fais ?
LĂ , j’ai une mycose, qu’est-ce que je fais ?
Tout est expliquĂ© avec des exemples et tout ça. Et mĂȘme, je dirais que c’est mieux expliquĂ© en consultation.
OĂč finalement, le programme, il y a toutes ces vidĂ©os, tous ces cours. Je ne pouvais pas remettre tout ça par Ă©crit. MĂȘme si en consulte, j’essaie de prendre le temps aussi d’expliquer, des fois, je me rendais compte que j’avais une cliente qui avait diminuĂ© ses antifongiques en mĂȘme temps qu’elle avait fait des Ă©carts au rĂ©gime et elle n’a pas rĂ©agi tout de suite en se disant : « non, ce n’est pas ça que je dois faire, je ne dois pas diminuer mes antifongiques en mĂȘme temps que je fais plus d’Ă©carts, que je mange plus de fĂ©culents et que j’ai un peu de dĂ©mangeaisons vaginales, non. »
Ăa n’allait pas et on s’Ă©tait mal comprises ou autre. Donc c’Ă©tait pour rĂ©pondre Ă la question : Quels antifongiques j’ai pris ? Donc je vous les ai citĂ©s. J’en ai pris beaucoup, j’ai bien variĂ© et ça, c’est une des clĂ©s, mais je vais en reparler dans une prochaine vidĂ©o. VoilĂ , je crois que j’ai donnĂ© dĂ©jĂ pas mal d’infos.
Je ne veux pas que ce soit trop long non plus. Ce que je vais faire, c’est que si vous avez des questions,
vous pouvez les poser sur les réseaux sociaux ci-dessous, sous la vidéo.
Si vous avez envie de partager aussi votre parcours candidose, vos difficultĂ©s, n’hĂ©sitez pas Ă le faire en-dessous de cette vidĂ©o. Ăa m’intĂ©resse toujours de savoir aussi comment je peux vous aider, quelles sont les difficultĂ©s que vous rencontrez. MĂȘme si j’y suis confrontĂ©e tous les jours avec les consultations, avec le programme, c’est toujours intĂ©ressant de partager sur ces sujets qui sont encore des sujets nouveaux,
qui sont encore des sujets complexes et sur lesquels on a besoin d’avancer tous ensemble.
Donc n’hĂ©sitez pas Ă laisser un commentaire sous cette vidĂ©o si vous avez besoin d’infos sur comment je peux vous aider avec le programme, avec le livre, je vous remets tout ça en-dessous encore une fois. Je vais vous livrer encore, je vais continuer, de nouvelles vidĂ©os, donc n’hĂ©sitez pas Ă suivre, notamment sur les antifongiques. J’ai des choses Ă vous partager que je veux faire dans une autre vidĂ©o. VoilĂ , j’espĂšre que ça vous a plu. J’espĂšre que ça vous aide et je vous dis Ă trĂšs bientĂŽt.
bonjour Juliette
je lis et relis ce que vous avez Ă©crit, Ă©coute et regarde vos vidĂ©os;;un vrai bonheur et une grande aide. J’ai une candidose buccale, soignĂ©e et par des antifongiques allopathiques et naturels, un regime sans gluten depuis 3 mois : plus de maux de ventre, plus de RGO, plus de migraine, bon la bouche est encore « juste ». Mais je tiens bon, il y a tant de recettes. J’ai contactĂ© une naturopathe qui a actĂ© tout ce que je fais et me propose de tester les mĂ©taux lourds par l’analyse des cheveux
holisticheal.com « hair élément ».
Vous connaissez probablement ? et qu’en pensez vous ?
Mon parcours est jalonnĂ© de gros chocs, de sinusites, de polypose nasale, kcer du sein…. mais j’arrive Ă vivre beaucoup mieux a force de prise en charge personnelle.
merci de communiquer toute votre expérience et vous souhaite le meilleur.
AMarie L
Bonjour Anne-Marie,
Un grand merci pour votre commentaire, je suis ravie que mon travail vous aide,
Oui je connais, je reste perplexe sur ces tests… Il nous faut encore un peu de temps pour savoir si c’est « valable ».
Belle journée,
Juliette