Dans cet article, je vais dans un 1er temps, répondre aux questions fréquentes qu’on me pose sur mon parcours personnel avec la candidose et la naturopathie.
Puis, je vais tenter de résumer de manière synthétique les axes principaux d’un protocole candidose en naturopathie.
En effet, je suis maintenant naturopathe pour la candidose et les dysbioses, et je vois cet article comme un pont entre mes 2 parcours avec le candida albicans : de personne souffrante (voici mon article sur mon Témoignage de guérison candidose) à personne aidante.
Et comme j’ai coutume de le dire la candidose est un parcours du combattant :
🆘 errance médicale
🆘 régime draconien
🆘 compléments alimentaires à n’en plus finir (vos placards débordent ? vous dépensez plus en compléments qu’en vêtements ?)
🆘 consultations de thérapeutes qui grèvent aussi le budget et alourdissent l’agenda
🆘 énergie et moral au + bas,
🆘 symptômes qui font le yoyo,
🆘 doutes et désespoir
🆘 impression d’être fou/folle, et sentiment de profonde solitude
Et quand je vois les nombreux messages que je reçois de personnes atteintes de candidose et qui souffrent encore et sont perdues parmi tous les compléments, restrictions alimentaires et autres conseils… ça me rappelle vraiment ma situation il y a quelques années 😢
On est parfois (souvent en fait !) totalement désemparé.e, désespéré.e, et cela même quand on est suivi par un naturopathe, parce que c’est une affection tellement longue et difficile à traiter !
Bref, j’espère avec cet article vous aider à comprendre que vous n’êtes pas seul.e, et vous aider à garder ou à retrouver la foi au travers de mon histoire de guérison mais aussi grâce à mon expertise, que vous pourrez d’ailleurs consulter tout au long de ce blog.
Notez d’ailleurs que j’ai sur ce blog et sur youtube énormément de ressources sur la candidose et la naturopathie, je vais donc en partager beaucoup en lien, n’hésitez pas à « fouiller » pour trouver les réponses à vos questions actuelles.
Et si vous avez besoin d’en savoir + sur mes accompagnements de naturopathie dédiées à la candidose, c’est par ici.
Candidose intestinale et naturopathie : mon parcours
Avant de devenir naturopathe de la candidose, j’ai donc moi même souffert de candidose intestinale sévère pendant plusieurs années. Grâce à la naturopathie, je suis maintenant guérie des problématiques liées au candida albicans, mais il m’a fallu environ 2 ans de protocole pour m’en sortir.
Pour moi la candidose intestinale c’était synonyme de :
- cystites,
- troubles digestifs permanents,
- migraines,
- mycoses entre les orteils,
- brouillard mental, gueule de bois
- fatigue et anxiété,
- infections ORL à répétition,
- acné, eczéma
- …
J’étais passée par la case Antibiotiques sur plusieurs mois (pour l’acné, tétracycline) + Roaccutane quelques années avant, et apparemment, j’avais détraqué ma flore intestinale …et ma santé en général, et le candida albicans en a un peu trop profité !
C’est la rencontre de 2 naturopathes qui m’a aidée à comprendre que ce qui m’arrivait était lié au candida albicans, puis j’ai appris de plus en plus par moi-même et j’ai mis en place ce qu’il fallait pour m’en sortir.
En effet pour cette candidose chronique, la médecine conventionnelle ne m’a pas aidée : j’avais un médicament pour chaque symptôme et cela amenait son lot d’effets secondaires, entraînant d’autres prescriptions de médicaments ou d’examens médicaux qui ne révélaient rien.
C’est comme ça que j’en suis venue à la naturopathie… et à force de passer du temps à me documenter pour me soigner, c’est devenu une passion, puis une formation, et enfin un métier ! Et assez vite, je me suis spécialisée en tant que naturopathe experte du sujet candidose et dysbioses.
Si vous le souhaitez, je vous explique tout ça plus en détail dans cette vidéo, et pour celles et ceux qui préfèrent lire, je vous mets ci-dessous la retranscription de ce « questions-réponses ».
Mon parcours candidose et naturopathie : quels symptômes j’avais, comment j’en suis arrivée là ?
Alors première question et puis ça sera dans l’ordre un peu historique : quels symptômes de candidose j’avais et comment j’en suis arrivée là ?
Je suis quelqu’un qui a eu de l’acné très jeune. Donc en CM2 (11 ans), j’avais déjà pas mal d’acné, donc j’ai un parcours un peu classique d’acné, c’est-à-dire que j’ai eu des antibios, beaucoup, plusieurs mois par an, des antibios à Tétracyclines, après, j’ai pris le Roaccutane, après j’ai pris la pilule Diane 35 et globalement, vers l’âge de 17 ans, j’ai senti qu’il y avait un souci.
Je n’ai pas fait le lien avec tous ces traitements, mais j’ai senti que ça commençait à ne pas aller au niveau de ma santé. Donc ça, c’était en 2004. Et puis, petit à petit, ça s’est vraiment dégradé, jusque, je situe à 2009 où vraiment, je me suis aperçue qu’en fait je prenais des médicaments tous les jours notamment parce que j’avais très mal au ventre tout le temps, donc Débridat, Spasfon, Météospamyl, j’en prenais plein.
Je commençais à avoir des migraines 3 à 4 fois par semaine, donc je prenais aussi des antimigraineux, du Doliprane. Les migraines, c’était très handicapant, à finir dans le noir 3 à 4 fois par semaine sans manger, sans aucun bruit, avec des boules Quies, etc.
J’avais beaucoup de cystites, donc antibios encore, j’avais des mycoses diverses, mycoses aux pieds. Je ne dormais plus correctement, j’avais le syndrome des jambes sans repos. Du coup je mettais des bas de contention le soir pour dormir, ce qui engendrait encore plus de mycoses aux pieds d’ailleurs.
Je prenais des somnifères, j’ai commencé à avoir beaucoup d‘anxiété, de stress, transpiration excessive, des problèmes de peau encore, acné, des réactions allergiques, des pellicules,…
En fait, je prenais plein de médicaments et j’ai vu plein de médecin, gastro, gynéco, angiologue…
Voilà, j’étais dans l’impasse avec la médecine conventionnelle, jusqu’à un moment donné où ma médecin m’a dit : « Toi, tu es trop stressée, tu es trop perfectionniste, tu es Bree Van de Kamp », donc j’imagine que c’était à cause de mes cheveux roux. J’aimais bien cette médecin, mais franchement elle m’a dit : « Les gens comme toi, on donne des antidépresseurs. »
Donc là, je me suis dit OK, je suis vraiment dans l’impasse. Je prenais déjà tellement de trucs, je n’allais pas rajouter des antidépresseurs alors que je sentais que le souci de départ n’était pas une dépression. Et donc j’ai commencé à me tourner vers les solutions plus naturelles, notamment pour mon acné qui était encore un gros problème.
Et j’ai trouvé le site Beauté-pure d’Emanuelle qui m’a déjà beaucoup aidé sur l’acné. Donc là, je me suis dit, en fait mon problème c’est quand même en grande partie l’alimentation, il y a quelque chose à faire au niveau hygiène de vie.
En tout cas ça marche sur mon acné donc essayons pour le reste. Donc j’ai vu une naturopathe. J’ai vu un médecin nutritionniste. Je commençais à chercher sur le net de plus en plus.
J’avais compris que j’avais la candidose sauf que j’étais dans le déni. Je ne voulais pas faire le régime. Je regardais les sites sur le sujet et j’étais désespérée du régime. Je me disais mais c’est trop restrictif, je n’y arriverais jamais !
Et bingo la 1ère naturopathe que j’ai vue, elle m’a parlé de candidose, mais on n’a pas fait le protocole, elle m’a dit qu’on verrait dans un second temps, et ca m’arrangeait bien. Donc je prenais plein de compléments alimentaires, mais en fait, ça n’allait pas du tout mieux.
J’ai aussi rencontré un médecin nutritionniste, pareil, m’a parlé du gluten, de la candidose, mais ne m’a pas aidée, il me semblait que je jetais de l’argent par les fenêtres.
Et puis, à un moment donné, en 2015 (donc ça mis du temps quand même) j’avais plus de 30 symptômes avec beaucoup de mycoses, en plus je mangeais beaucoup de sucre, je me suis dit « ok, il faut que j’attaque le truc. »
Et là, j’ai vu une naturopathe, j’avais vu qu’elle parlait de la candidose sur son site. Donc je l’ai vue et elle m’a vraiment beaucoup aidée. C’était le début de mon protocole.
Mon parcours candidose et naturopathie : ai-je douté ?
Pour continuer par rapport à mon parcours, on me demande souvent si j’ai douté, si j’ai eu peur d’avoir autre chose, si j’ai douté de m’en sortir.
Effectivement donc cette naturopathe, en été 2015, j’ai fait le protocole avec elle et j’ai eu du gros die off. Après, j’ai eu du mieux. J’ai senti que je n’avais plus la gueule de bois, j’avais de la clarté mentale, j’avais envie de faire des projets. Je me suis dit : Bon, il se passe quelque chose. OK, top.
Cela étant dit, je suis très reconnaissante du travail que je faisais avec elle et tout. Vraiment, heureusement qu’elle était là pour plus pour moi, mais quand en septembre je suis revenue vers elle, je lui ai dit : « franchement, ça va beaucoup mieux, beaucoup, beaucoup mieux. »
Notamment je n’avais plus de migraines. J’avais beaucoup de ballonnements encore, mais c’était beaucoup mieux. Elle m’a dit (et ça c’est une erreur que je vois souvent avec vos protocoles aussi) : C’est bon, vous pouvez reprendre une vie un peu plus normale, un « repas de fête », un peu de vin une fois par semaine, gluten, dessert et tout, et on arrête les antifongiques.
Donc j’étais hyper contente. Déjà 2 mois de régime, pour moi, c’était un monde et donc super contente, soulagée.
Donc j’ai fait ça, et en 10 jours, migraine, mycose, tout est revenu. Tout est revenu. Donc je lui ai écrit.
Elle m’a dit : « On se revoit. » Donc j’ai repris rdv. Elle m’a dit « on reprend le protocole », j’ai refait un gros die off, qui était pour moi une grosse angine, que j’avais déjà eu d’ailleurs au début du protocole.
Donc, je refais cette énorme angine que je ne savais pas comment soulager parce qu’on ne peut pas prendre de miel, donc je lui ai écrit. Elle me dit : « Il faut arrêter le protocole ».
Alors je ne comprenais pas trop. On avait du mal à se parler par mail. Elle avait beaucoup de travail je pense. Et donc j’arrête le programme, ça veut dire quoi ? Je remange normalement ? Bon, j’arrête les antifongiques et tout, donc j’arrête.
Ensuite je la revois et elle me dit « on va reprendre. » Et ça a duré comme ça plusieurs mois. Et ça, je le vois souvent avec vos protocoles, que ce soit avec un médecin nutritionniste ou en naturopathie.
Donc voilà, j’ai vécu ça et je sais que ça se reproduit encore malheureusement, ces espèces d’allers-retours sur le protocole avec des pauses mais qui créent des rechutes.
Comme les naturo ont appris qu’on fait des pauses thérapeutiques à un moment donné avec les compléments alimentaires, ils font ça aussi avec la candidose, sauf que ça ne marche pas comme ça avec la candidose.
Donc voilà. Bref, j’ai eu ces allers-retours où on rechute parce qu’on arrête le protocole, parce qu’on croit que ça va mieux et on doit reprendre, etc.
Donc du coup, est-ce que j’ai douté ? Oui, j’ai douté ?
Je me souviens que j’avais eu ce mieux dès le début du protocole mais je me disais : « Mais quand même, ça revient. Est-ce que c’est bien une candidose ? Est-ce que c’est dans ma tête ? Est-ce que c’est des intolérances alimentaires ? Est-ce que finalement ça sert à rien ce régime ?«
À un moment donné, j’ai craqué en vacances. Noël 2015, j’ai vraiment mangé du sucré parce que je me disais, mais en fait, ça sert à rien. Donc ça s’est empiré après, donc après j’ai repris correctement.
Donc oui, beaucoup de doutes. Je n’ai pas eu peur d’être très malade, d’avoir quelque chose de très grave parce que j’avais fait beaucoup d’analyses et que les médecins disaient toujours que tout allait très bien.
Donc je n’ai pas eu peur de ça, j’avais plutôt l’impression d’être folle et d’être seule donc beaucoup effectivement de doutes par rapport à tout ça.
Candidose et naturopathie : comment j’ai fait pour en sortir ?
Après, ce qu’on me demande, c’est comment j’ai fait pour m’en sortir. Ce qui s’est passé, c’est qu‘à un moment donné, début 2016, je me suis dit OK, ma naturo m’a hyper bien aidée, franchement. Mais il y a tous ces allers-retours où on arrête.
Je ne comprenais plus où ça allait. J’avais tellement regardé sur Internet des tas de choses que je commençais à savoir me débrouiller. Je me suis dit « je vais me débrouiller toute seule. »
Je me suis fait un fichier Excel où je notais mes symptômes. Je notais l’évolution. Je notais aussi ce que je prenais comme compléments alimentaires. Et puis j’en ai essayé plein. Je variais les antifongiques. J’avançais comme ça.
Je me disais, franchement, si ça se trouve, je fais n’importe quoi. Mais voilà, il fallait bien que j’avance.
Donc je me documentais, je me documentais puis je notais sur Excel. Et puis j’ai vu petit à petit qu’effectivement, ça allait de mieux en mieux quand même, même s’il y avait des hauts et des bas et ça, c’est normal. J’ai varié les antifongiques, j’ai commencé à les diminuer aussi quand ça allait mieux.
Alors ça, c’est le truc super important à comprendre, c’est comment jongler avec ces antifongiques. Il y a une espèce de gymnastique à faire. Quand on avance dans le protocole, on va les diminuer, mais pas les arrêter. Je l’explique dans cette vidéo.
Donc j’ai fait ça assez naturellement et c’est ce que je fais aujourd’hui dans mon protocole candidose en 4 phases, avec vous sur le programme ou en consultation pour les clients que j’ai déjà. Il y a une période où on prend beaucoup d’antifongiques, puis après on va les diminuer parce que ça commence à aller mieux, mais on ne va pas les arrêter.
Et puis, quand on commence à diminuer, s’il y a des symptômes qui reviennent, et bien on arrête la diminution, on reprend. Et du coup, on réagit tout de suite et on remet le candidat à sa place.
Il faut surtout réagir par rapport à nos symptômes, donc notre propre évolution et par rapport aussi à nos écarts. C’est-à-dire qu’il y a des moments, on fait des écarts, c’est humain et puis, du coup, à ce moment-là, ce n’est pas le moment, si effectivement on est en voyage, on fait plein d’écarts, c’est pas le moment de diminuer les antifongiques.
Ça c’est une erreur aussi que je vois souvent et que j’ai faite. Donc comment j’ai fait pour m’en sortir ?
C’était un long chemin avec ces essais/erreurs, avec plein d’antifongiques, avec plein de compléments.
Ça me coûtait une fortune et je me demandais des fois si j’étais folle et combien de temps j’allais devoir les prendre et combien de temps j’allais faire le régime.
Voilà, je savais pas, mais d’un autre côté, je voyais que ça commençait à marcher et je ne voyais pas ce que je pouvais faire d’autre.
Mon parcours naturo candidose : ai-je fait des écarts au régime ?
Alors on continue avec une autre question que vous me posez souvent c’est : est-ce que tu as fait des écarts pendant le régime ? Oui, j’ai fait des écarts dans le régime.
Et de manière plus générale, je pourrais vous dire qu’il y a beaucoup de gens qui font des écarts pendant le régime. Les écarts font partie du protocole, comme j’aime le dire.
En tout cas, en ce qui me concerne moi, oui je faisais beaucoup d’écarts parce que je suis gourmande et que pour moi, c’était vraiment dur le régime. Donc j’en ai fait surtout au restaurant, chez des amis, etc
Je n’étais pas du genre à ramener mon alimentation, mon repas chez les gens. Il y a certaines personnes qui le font et c’est très bien. Moins on fait d’écarts, plus on va vite pour s’en sortir. Plus on met de chances de son côté, c’est plutôt ça parce qu‘il y a des gens qui font des écarts et qui s’en sortent bien et d’autres qui font tout nickel et c’est compliqué.
Moi je faisais quand même pas mal d’écarts. Je faisais aussi beaucoup d’erreurs, c’est-à-dire que j’étais tellement frustrée que je me suralimentais.
Par exemple, je mangeais beaucoup de gras ou même le soir tellement j’étais frustrée la journée, que le soir, je mangeais énormément jusqu’à avoir vraiment l’estomac plein, ce qui est très mauvais. Donc forcément, les maux de ventre continuaient. Je n’avais pas traité la partie émotionnelle de cette frustration qui correspondait à d’autres choses aussi.
On me demande aussi : combien de temps ça a duré pour toi le protocole ?
Il y a eu, comme j’expliquais ces allers retours avec la naturopathe où il y a eu des arrêts, des espèces de pauses dans les antifongiques, dans le protocole. Ça, ça a duré à peu près un bon six mois. Et après il y a 6 ou 7 mois où j’ai pris beaucoup d’antifongiques et où vraiment quand même, je faisais des écarts, mais j’étais vraiment au régime.
Donc une grosse année avec un protocole que je dirais lourd, en tout cas lourd pour moi, beaucoup de compléments alimentaires et après ça s’est un peu calmé.
Donc j’ai fait naturellement cette diminution que je fais maintenant avec mes clients. À l’été 2017, j’ai fait un voyage en Italie où là j’ai mangé, en plus l’Italie, c’est vraiment chouette, j’ai mangé des pizzas, des gnocchis, j’ai bu du café, j’ai mangé des desserts.
Même le matin, je me souviens, c’était beaucoup des gâteaux et je n’ai pas vu beaucoup de légumes cette semaine-là dans mes souvenirs, même pas des salades. Voilà. Et en fait, tout s’est bien passé.
Donc là, je me suis dit « oui, je… » Avec le recul, je me suis dit : « je m’en suis sortie. » Donc ça veut dire qu’il y a eu un an de vraiment intense et un an après où c’était encore, je faisais attention.
Et puis à un moment donné, il y a eu ce voyage où je me suis dit : « C’est bon en fait. »
Et après on me demande : Quel antifongiques tu as pris ? Quels compléments alimentaires tu as pris ? Alors, encore une fois, j’en ai pris vraiment plein. Et puis j’ai fait une vidéo pour reparler des antifongiques sur les choses à faire, à ne pas faire.
Mais ce que je retiens de tout ça, c’est qu’il y a des erreurs aujourd’hui qui sont faites dans les protocoles candidose, parce que c’est un protocole très complexe.
Moi, j’ai pu voir après, une fois que je me suis formée en naturo et que j’ai fait ma formation complémentaire qui s’appelle SIBO Doctor, qui est sur le SIBO et la candidose. Effectivement ça reflète cette complexité. Nirala Jacobi, qui est la médecin qui donne la formation, elle explique bien que la candidose, c’est vraiment long et que c’est le plus difficile.
Et donc voilà, au niveau de mes antifongiques, effectivement, naturellement j’avais eu des bons réflexes.
Naturellement, non, parce que je m’étais beaucoup documentée en termes de livres et Internet.
Mais en tout cas, du coup, j’ai pris beaucoup de choses différentes et surtout, je les variais constamment pour éviter les résistances. Et puis je les ai diminuées petit à petit.
Les antifongiques réputés, l’extrait de pépins de pamplemousse, le lapacho, l’acide caprylique, l’argent colloïdal pour ceux qui peuvent, dans les pays où c’est autorisé, l’huile essentielle d’origan, de cannelle, de girofle, quand c’est possible aussi, tout ça, c’est un peu les classiques et effectivement, la berbérine aussi, effectivement, j’ai pris tout ça et il faut bien les varier.
Mais il y a des principes vraiment à respecter sur comment les prendre, ne pas arrêter d’un coup, comment réagir comme j’expliquais en cas de symptômes, en cas d’écarts. C’est tout ça aujourd’hui qui est mal fait, généralement, au niveau des protocoles candidose.
Et puis il y a cette durée de plusieurs mois, parfois pour certaines personnes, plus d’un an en fonction de l’âge, en fonction de où mon part, qui est inhabituelle pour des protocoles naturopathie et qui du coup est mal gérée.
Combien de temps pour guérir de la candidose ? J’en parle dans cet article, au paragraphe « temps de guérison de la candidose intestinale »
Encore une fois, c’est un protocole qui est hyper complexe parce qu’il y a du die off, donc ça veut dire qu’il y a trop de toxines dans le corps à un moment donné. On peut se retrouver très mal donc dans ce cas là, il faut diminuer les antifongiques. Il y a des moments où les mycoses reviennent alors qu’on pensait que ça allait mieux. Donc on se dit : « Mais qu’est-ce qu’il se passe ? »
Donc là, il faut réagir. Il y a des moments où il y a des infections comme des cystites, justement parce qu’il y a des toxines qui sortent, qui se retrouvent sur la zone urinaire et ça peut créer des infections ou des angines comme moi j’avais. Voilà, donc c’est vraiment un protocole compliqué.
Et c’est pour ça, aujourd’hui, qu’il y a des échecs de protocoles que vous entamez avec vos thérapeutes qui sont bons, souvent, mais il y a quand même cette espèce de rechute où on ne sait plus comment gérer.
C’est ce que j’expliquais pour moi aussi ce qui s’est passé, les hauts et les bas. C’est pour ça que moi j’ai vraiment cadré le protocole en 4 phases et en expliquant vraiment aux gens comment réagir à chaque fois. C’est complexe mais dans le programme, j’ai réussi, je pense, à bien le mettre en vidéo.
Et puis les gens peuvent retourner sur les vidéos, sur les cours. C’est-à-dire là, j’ai du die off, qu’est-ce que je fais ?
Là, j’ai une mycose, qu’est-ce que je fais ?
Tout est expliqué avec des exemples et tout ça. Et même, c’est mieux expliqué en consultation.
Candidose et naturopathie : mon protocole d’experte en quelques mots
Voici un aperçu de mon protocole si vous « débarquez » dans le monde du candida albicans et/ou de la naturopathie.
En fait, je vais écrire très peu comparé à tout ce qu’il y a à dire, mais par contre je pourrais en parler pendant des heures ! Et c’est d’ailleurs ce que je fais dans mes vidéos sur Youtube, si cela vous intéresse, c’est ici 🙂 il ne s’agira donc ici que d’un petit résumé, et avec quelques liens vers d’autres publications.
1. Naturopathie et candidose intestinale : le régime
Commençons par le régime : malheureusement, pas le choix, pour lutter contre le candida albicans, il va falloir passer par un régime très restrictif. La naturopathe qui m’a accompagnée à l’époque a été la 1ère à me l’expliquer, et bien entendu ca m’a fait très peur, j’étais en fait totalement désespérée…
Si vous êtes perdu(e) avec le régime, mon ebook pourrait vous intéresser : toutes les réponses à vos questions concrètes sur le régime, et des recettes !
Naturopathie et candidose intestinale : ce qu’il faut éviter
La première chose à faire est d’affamer comme on peut le candida albicans, en réduisant le taux de glucides ingérés, mais pas trop quand même, au risque de perdre en vitalité, c’est toute la complexité !!! Et ce n’est pas tout, on va notamment éviter les levures et les aliments trop acidifiants. Voici la liste de tout ce que vous devrez probablement supprimer :
- Tous les sucres, mêmes « naturels » : miel, sirop d’agave … il y a quand même une super exception, le sucre de bouleau, j’en parle plus bas ! On peut également utiliser de l’erythritol ou de la stevia.
- Biscuits, gâteaux et tout aliment préparé contenant du sucre (sauf a l’état de traces)
- Pains et autres pâtes fermentées (pizzas…) je vous conseille de passer au Pain des Fleurs ou mieux, (car index glycémique plus faible) de tester mes recettes de pain sans levure.
- Je déconseille aussi généralement certains fruits dans un premier temps (voir ci-dessous ce que je conseille dans « candidose intestinale : qu’est ce qu’on mange ? « )
- Gluten : pas de blé, seigle, orge. L’avoine peut être une exception, et d’ailleurs on en trouve sans gluten.
- Produits laitiers : pas de produit laitier animal, sauf le ghee et parfois le beurre bio si la candidose est relativement modérée.
- Viande non biologique : les antibios qu’elle contient sont néfastes pour votre flore intestinale amie et favorise alors le candida. Vous ne consommerez donc que de la viande biologique.
- Café et thé, le chocolat noir ne doit être consommé qu’en très petite quantité (1 carré 2 fois par semaine par exemple)
- Tabac, alcool
- Toute boisson fermenté : jus de légumes lacto-fermentés, kefir, kombucha
- On évitera la tomate, la sauce tomate, le citron et le jus de citron surtout
- On évite les champignons, surtout crus, ainsi que les levures sous toutes leurs formes.
Pour plus de détails, vous voulez consulter mon article avec les listes d’aliments interdits/autorisés pour la candidose, c’est ici.
Candidose intestinale : qu’est-ce qu’on mange alors ?
Bon, qu’est-ce qu’on mange alors ? Au début j’étais vraiment désarçonnée et triste, et j’ai fait l’erreur de ne quasiment pas cuisiner ce que je mangeais. Je faisais surtout attention à l’aspect santé. Mais la frustration alimentaire est très mauvaise pour le moral et pour la digestion !
C’est d’ailleurs pour ça à la base que j’ai crée FreeCocotte, pour des repas simples, sains mais toujours plaisants. J’ai voulu partager toutes les astuces que j’ai finalement mises en place pour réussir à me régaler, malgré le régime et le peu de temps que nous avons parfois pour cuisiner !
Donc si vous avez une candidose, j’espère que vous vous servirez de mon blog pour vous inspirer ! La plupart des recettes correspondront très bien au régime anti-candidose et j’espère sincèrement que cela pourra vous aider.
En tout cas, en tant que naturopathe de la candidose, je vous partage ici les aliments à privilégier, j’ai mis en majuscules ceux qui sont anti-fongiques ou sont particulièrement intéressants et qu’il faut plutôt privilégier :
- Tous les légumes : l’idéal est de les préparer en cuisson vapeur la plupart du temps, et de les consommer aussi crus en petite quantité, sauf si vous avez constamment des ballonnements et spasmes intestinaux auquel cas vous ne consommerez pas du tout de cru au début. Et consommez de l’ail, cru surtout ! Bon si vous n’aimez pas ça, c’est pas grave, on y arrive sans quand même, ne vous inquiétez pas. Il y a aussi, il faut bien le dire, beaucoup de personnes qui ne le digèrent pas du tout, surtout en candidose sévère : ballonnements, éructations, … auquel cas, on fait sans, aucun souci ! Certaines candidoses sévères peuvent réagir aux carottes cuites ou betteraves cuites, en jus aussi, soyez vigilant.
- Protéines animales : poissons gras (sardines, harengs, maquereaux, truite, thon), poissons blancs et fruits de mer en priorité. Mangez également des œufs (jusqu’à 7 ou 8 par semaine), de la volaille bio, du porc bio, et de la viande rouge bio. Vous pouvez et vous devrez généralement manger des protéines à chaque repas quasiment, afin de garder une glycémie stable (taux de sucre sanguin : plus il est bas, moins le candida peut manger !) et de ne pas avoir faim.
- Féculents : privilégiez le quinoa et le sarrasin, le riz semi-complet et enfin les pommes de terre et les patates douces. Les patates douces et pommes de terre doivent être cuites avec la peau et à la vapeur pour minimiser leur indice glycémique. Et pour faire le point sur votre consommation de glucides dans le cadre du régime, vous pouvez consulter ce post : féculents et candidose. Dans mon ebook, je détaille aussi particulièrement les quantités pour chaque repas.
- Matières grasses : privilégiez l’HUILE D’OLIVE et de coco pour les cuissons, et l’huile de noix et de colza pour l’assaisonnement. Vous pouvez utiliser de la margarine végétale bio pour tartiner. Les huiles doivent être biologiques, vierges, 1ère pression à froid.
- Produits laitiers végétaux non sucrés (magasin bio) : privilégiez ceux à base d’amande, ou de NOIX DE COCO qui est antifongique, lait de coco, crème de coco, yaourts de coco… mais attention, certains estomacs et foie ne supportent pas bien les produits de coco et cela alourdit la digestion. Il faut auquel cas les diminuer.
- Oléagineux : une petite poignée par jour maximum (comme tout le monde en fait, mais je précise car on pourrait avoir tendance à en manger trop pour compenser, et ce sera très néfaste pour le foie). Et TOUS LES JOURS 2 NOIX DU BRÉSIL, pour attaquer le biofilm (enveloppe) du candida grâce au sélénium.
- Au goûter : certains fruits sont corrects pour le régime, mais il faut adapter en fonction des ressentis et choisir les fruits ok candidose c’est à dire ceux qui ont un index glycémique modéré
- Au petit-déjeuner : je vous conseille de partir le plus souvent possible sur le salé, gras, protéiné et avec peu de féculents : l’idéal ? œufs avec galettse de sarrasin ou pain des fleurs, viande froide… au besoin vous pouvez consulter ma vidéo au sujet du petit-déjeuner
- En dessert : on évitera si possible (mais cela dépend de votre IMC) de prendre beaucoup de dessert (j’en parle dans la vidéo consacrée au dessert) mais vous pouvez prendre idéalement un yaourt végétal. Et pour tenir sur la durée, préparez-vous chaque semaine des gâteaux au xylitol ou sans sucre ajouté que vous pourrez manger de temps en temps, mais uniquement en dessert ! Sinon gare à la montée de glycémie. Vous pouvez faire par exemple ces recettes : gâteau à la farine de châtaigne, muffin coco-choco, cookies aux noix du brésil, et toute autre recette sucrée dans laquelle vous remplacerez le sucre par du xylitol… mais au fait c’est quoi ?
Vous avez besoin d’aide pour faire vos menus candidose : cliquez ici pour trouver des recettes anti-candida simples et savoureuses
2. Naturopathie et candida albicans : Compléments alimentaires
Mais le régime ne suffit pas à lui seul, pour la candidose, il faut d’après moi un arsenal de compléments alimentaires. Pourquoi un arsenal ? Parce que le candida albicans s’adapte assez vite, et résiste assez facilement aux traitements que l’on lui inflige, aussi et surtout parce que C’EST HYPER LONG de s’en sortir.
Egalement, la candidose chronique crée des carences nutritionnelles, qu’on doit compenser, ainsi que des grosses fatigues hépatiques, beaucoup de toxines à gérer etc… Donc, on a besoin d’aide au niveau des compléments, et pas qu’un peu !!!
Par contre, ne vous lancez pas dans un traitement anti candidose intestinale par vous-même. Pour ma part j’avais consulté 2 naturos avant de me créer mon propre protocole, et surtout j’avais énormément lu sur le sujet. SE LANCER SEUL(E) C’EST DANGEREUX. Pendant le traitement, le candida meurt et dégage une quantité de toxines importante, votre foie et tout votre organisme vont être soumis à rude épreuve !
J’insiste, mais quand j’ai mis en place mon protocole, j’avais déjà fait un travail de soutien du foie et commencé mon régime depuis plusieurs mois.
Ce serait trop long à détailler ici, et surtout, nous sommes tous différents donc on ne peut pas donner de recette unique, alors vraiment, en cas de candidose, faites-vous accompagner par un médecin fonctionnel ou un naturopathe spécialisé en candidose.
Je ne vais pas vous laisser sans aucune info pour autant, voici donc un peu en vrac, ce que j’utilise dans mon protocole anti-candida en tant que naturopathe spécialisée en candidose :
- un ou plusieurs chélateurs de métaux lourds comme par exemple la chlorelle
- un soutien du foie comme par exemple le chysantellum ou le desmodium puis lorsque c’est possible, des plantes amères et/ou du chardon marie
- des compléments en vitamines et/ou en oligoélément tel que la vitamine C ou le magnésium, parfois du calcium
- un soutien du transit qui est généralement ralenti, mais il peut aussi être accéléré : quoi qu’il en soit il y a souvent besoin de complémenter à ce niveau
- de la vitamine D selon les résultats d’analyse et/ou les habitudes d’exposition / lieu de vie
- puis, dans un second temps et de façon très très progressive, on ajoute des solutions naturelles anti-candida albicans et antimicrobiens par lot de 3 avec d’éventuelles rotations de produits et selon les tolérances de chacun (les dosages varient de 1 à 9 selon les personnes !) : l’objectif est de diminuer la population de candida albicans ou d’autres pathogènes
- on doit très souvent envisager aussi un travail stomacal : l’estomac est bien souvent en situation d’hypochlorhydrie, mais peut aussi être en situation de gastrite voire d’hyperchlrorhydrie par moment. C’est un travail complexe et long mais ultra nécessaire pour beaucoup de personnes atteintes de candidose.
- on travaille aussi dans un 3ème temps à la reconstruction d’une bonne flore intestinale et d’une bonne muqueuse intestinale notamment avec des probiotiques
- on a aussi assez souvent besoin de vous aider avec des compléments pour soulager des symptômes tels que l’anxiété ou l’insomnie, qui vont à l’encontre des processus de guérison ou qui bloquent votre vie tels que des migraines ou des ballonnements par exemple, des douleurs arthritiques…
Tout un programme !!! Cela nécessite une vraie expertise de la part de votre naturopathe et un gros engagement de votre part… désolée !
Et bien entendu les durées et dosages sont variables d’une personne à l’autre, d’une situation à l’autre, et sont à adapter selon l’évolution observée.
3. Candidose : les applications locales en naturopathie
Si vous souffrez de candidose chronique accompagnée de mycoses localisées, telles qu’une mycose buccale, génitale, ou cutanée, je recommande vivement de traiter ces affections de manière ciblée.
Bien que votre protocole global anti-candidose (incluant alimentation, compléments antifongiques, autres suppléments, et gestion du stress) puisse contribuer à l’élimination progressive de vos mycoses, l’application locale d’antifongiques reste, selon mon expérience, nécessaire.
En effet, j’ai souvent observé que l’adoption d’une alimentation et d’une complémentation antifongique peut parfois exacerber temporairement les mycoses locales, qui peuvent dans certains cas persister de manière plus tenace.
Il me semble que l’attaque du candida albicans dans l’intestin (grâce aux compléments alimentaires et à l’alimentation anti-candidose) peut parfois provoquer une réaction de survie du candida dans d’autres parties du corps (comme la bouche, le vagin, ou les zones génitales).
Ainsi, je recommande de combattre le candida sur tous les fronts. Si vous êtes atteint(e) de mycoses buccales, génitales, ou autres, il est donc nécessaire d’appliquer des substances antifongiques en complément de votre protocole global.
J’ai rédigé de nombreux articles à ce sujet, dont vous trouverez les liens ci-dessous pour des conseils plus précis :
- Mycose vaginale : crèmes et applications externes pour la vulve : pour les brulures et démangeaisons externes
- Mycose vaginale : solutions naturelles en ovules quand les pertes sont très présentes, c’est nécessaire
- Mycose génitale chez l’homme
- Mycose buccale : bains de bouche
- Et spécifiquement pour la mycose sur la langue
- Mycose de l’ongle
4. Candidose digestive et activité physique
On est parfois au bout du rouleau, mais pour accompagner une candidose, votre naturopathe vous le dira, il faut bouger, autant que possible.
C’est important pour soutenir les organes de detox notamment le foie et les reins, qui donnent tout ce qu’ils peuvent pour gérer les toxines consécutives à la mort du candida.
Le sport, c’est aussi la détente. Se dépenser est essentiel pour équilibrer les neurotransmetteurs et soutenir le nerf vague, ce gros nerf qui relie notre cerveau à notre système digestif, et est le chef d’orchestre de notre état nerveux général. Or, en cas de candidose, les neurotoxines générées par le candida (ainsi que les carences) conduisent généralement à un état de stress chronique, qu’il faut contrebalancer par tous les moyens.
Le sport ainsi que toute autre forme d’activité physique telle que la méditation ou la respiration, nous y aident grandement.
Alors si on n’a aucune énergie, on va au moins marcher, dans la nature, pour s’oxygéner, faire circuler la lymphe et le sang.
Le yoga (ou encore le chi gong, par exemple) est aussi excellent pour stimuler votre énergie vitale et vous oxygéner. Je me réjouis de voir de + en + de client (surtout clientes 😊 d’ailleurs) le pratiquer très régulièrement, et pour leur plus grand bien.
Et enfin, si c’est possible, on pratique une activité un peu cardio comme la course à pied, le vélo, un sport d’équipe… L’idéal est de combiner cardio + yoga + marche, mais attention, il est important de s’écouter : faites aussi ce qui vous fait plaisir, ce qui vous fait vibrer ! On en parle d’ailleurs avec le 4ème axe…
5ème pilier d’un travail candidose avec un naturopathe : émotions
Enfin, point très important, il faut faire un travail émotionnel. La candidose généralisée est source de dépression puisque le candida albicans produit des toxines nocives pour le système nerveux. Lorsqu’on est infecté, on est plus tout à fait soi-même, on a moins d’envie, moins d’énergie, moins de projets et on souffre physiquement.
Quand on commence un protocole efficace, on constate rapidement des effets positifs sur le mental, même si tous les symptômes ne partent pas d’un coup ! Et il y a des rechutes ! C’est très difficile, et très long, des mois, parfois des années, avec des hauts et des bas.
Il est important pendant cette phase de se faire accompagner pour reprendre sa vie en main. Ce que j’ai ressenti en guérissant, c’est vraiment que mon corps et mon mental, tout mon être finalement, avaient été pris en otage par ce parasite.
Mes idées étaient embrouillées, je n’avais pas de motivation particulière pour la vie, et j’avais tout le temps peur du prochain symptôme (ballonnement ? migraine ? cystite ? …) et du prochain repas pris en société.
On se trouve alors dans un processus de victimisation, et il faut en sortir pour accompagner la guérison, parce que le mental est primordial pour booster votre système immunitaire.
Pour ma part j’ai fait plusieurs séances d’hypnothérapie, pas directement liées à la candidose elle-même, mais cela a largement participé à ma guérison.
Je remarque aussi que de nombreuses personnes atteintes de candidose intestinale ont eu des troubles du comportement alimentaire dans le passé. Si c’est votre cas, profitez de votre protocole de guérison pour travailler sur votre bien-être émotionnel ! La maladie est là pour nous faire avancer !
En conclusion, la candidose est très généralement l’occasion (un peu forcée parfois !) de travailler sur soi avec un thérapeute, afin de nous reconnecter à nous-même, à nos envies, à notre moi profond. Gardez en tête que plus vous serez en phase avec vous-même, moins vous laisserez de place au candida. Il reprend sa place normale, en tant qu’hôte discret, vous laissant tout le loisir de profiter de votre vie…
Je suis désormais « naturopathe pour la candidose »
Voilà en résumé les axes d’un protocole candidose, pour s’en sortir petit à petit, mais avec succès. Il est clair que le chemin n’a pas été facile tous les jours pour moi, et je vois la même chose chez mes clients. Ca parait long et désespérant quand on commence et aussi lorsqu’on a des « rechutes », qui sont présentes d’ailleurs pour quasiment tout le monde, on n’en sort qu’avec des hauts et des bas…
Aujourd’hui, même si je fais encore attention à mon alimentation, j’ai définitivement tiré un trait sur cette affection très invalidante. Je n’ai plus de symptômes, alors oui je mange sainement mais avec un peu de sucre, un peu de gluten et de produits laitiers… une vie normale en fait !
Vous partage d’ailleurs régulièrement mes repas sur instagram, vous pourrez voir que je ne suis pas contrainte de manger parfaitement, et je sais que rassure beaucoup d’entre vous…
Et puis, c’est à moi de vous aider maintenant .. Alors si vous êtes perdu(e) avec la candidose, si vous cherchez un naturopathe experte de la candidose, je serais ravie de vous recevoir sur mon accompagnement Sortir de la Candidose : je vous mets les infos qui pourraient vous être utiles ici.
Et si vous avez des questions ou des remarques à poser à une naturopathe de la candidose, vous pouvez me les laisser en commentaires tout en bas de cette page, ou en commentaires sur mes réseaux !
Bonjour Juliette,
Je souffre de candida depuis plus de 2 ans et suite à un régime sans sucre je ressens une amélioration. Néanmoins, je lis partout les bienfaits des légumes lactofermentés et du kéfir donc j’ai testé mais ma bouche a immédiatement réagi. Avez-vous vous un avis sur ces aliments qui semblent si sains pour les intestins mais sur lesquels je n’arrive pas à me faire un avis ?
Merci
Louise
Bonjour Louise,
Moi par expérience je ne les « valide pas » pour la candidose, soit ca crée des ballonnements soit des réactions potentiellement immunitaires voire mycose amplifiée, pour d’autres c’est ok mais plutot rare…
Et pourtant je sais qu’on lit parfois l’inverse, mais c’est une approche à mon avis dogmatique et erronée
Belle journée,
Juliette
PS : n’oubliez pas qu’un régime seul ne suffit pas… (compléments…)
Bonjour,
Super site, bravo, juste un petit bémol sur 3 produits que vous conseillez et qui sont néfastes pour la santé : le pain des fleurs, la margarine et le xylitol.
Ces 3 produits ne sont pas naturels mais ultra-transformés.
Le pain des fleurs est fait à base de céréales soufflées à très haute pression dont il ne reste plus rien en nutriments. C’est un aliment mort… De toutes manières, toutes les céréales tels que le blé et même l’avoine (avénine) sont délétères pour la santé en cas de candidose et problèmes intestinaux.
C’est la même chose pour le xylitol qui est un polyol ultra-transformé tout comme la stévia blanche ou l’érythritol. Ces faux sucres sont surtout déconseillés pour le foie s’ils sont consommés régulièrement.
L’idéal est de prendre de la stévia verte bio en poudre beaucoup plus naturelle. On peut aussi en cultiver si on a un jardin 🙂
Quant à la margarine, même soit-disant végétale, c’est un produit ultra-transformé. Mieux vaut prendre du beurre clarifié appelé aussi « Ghee » (en magasin bio) qui est sans lactose et sans caséine… qu’on peut aussi préparer soi-même avec un peu de temps et de patience avec du beurre bio.
Pour apprendre à repérer les produits ultra-transformés, il y a plein d’infos sur le net dont « Openfoodfact » et « Siga manger vrai ».
Bonne continuation.
bonjour, j’ai une candidose++ à l’oesophage depuis plusieurs années. Confirmée (je m’en doutais) grâce à une analyse de l’oesophage pour autre chose. C’est dû à la prise de corticoïde régulière pour l’asthme (sérétide). A part la très mauvaise haleine la nuit je n’ai aucun autre symptomes. Les médicaments n’agisssent pas . La pharmacienne m’a conseillé le régime anti candida. Je commence donc. En supplément, quelle boisson pourriez vous me conseiller de prendre régulièrement pour attaquer le candida à l’oesophage? eau + vinaigre de cidre? eau+ huile de coco? autre?
Merci beaucoup
Bonjour,
Oui ce sera intéressant de choisir certains des antifongique en format gouttes, infusion ou poudre effectivement comme l’epp, lapacho, mais bien anticiper aussi qu’il peut y avoir du die off donc se faire accompagner pour y aller progressivement et en protégeant le foie
Courage,
Juliette
Bonjour,
J’ai 25 ans et ait eu un cancer l’année dernière. J’ai donc reçu une légère chimio mais depuis mes globules blancs (neutrophiles) restaient très bas, j’avais des glaires blanches dans les selles, des douleurs du côté gauche dans le bas ventre, quelques fois par semaine des ballonnements et douleurs abdominales intenses, des douleurs articulaires avec craquements, gingivites à répétitions (j’ai fait 3 surfaçages en 1 an…), et l’impression de ne pas avoir d’énergie avec des maux de têtes à la fin des repas. J’ai commencé le régime en suivant vos conseils et ait eu un examen sanguin hier: mes globules blancs ont enfin remontés. J’ai ressenti au cours de cette semaine des douleurs à la tête intense et une fatigue extrême, mais depuis 2 jours (jours qui correspond à un repas sans régime passé avec des amis) je me sens bien, avec de l’énergie et n’ai plus de mal de tête.
Est-ce que je pourrais être contaminé au candida albacan?
Si oui, est-ce que le repas passé entre amis pourrait avoir « cassé » une phase de guérison ?
Aurélie
Bonjour Aurélie,
Bon, je n’ai pas le droit de répondre à des questions diagnostics, qui sont totalement réservées aux médecins. Il faudrait en consulter un, médecin micronutritionniste ou fonctionnel pour faire le point, et/ou faire un test MOU de chez laboratoire barbier (remplir le formulaire en ligne ou les appeler).
Mais ce que je peux dire c’est que si le régime entraine de gros symptômes de fatigue etc, c’est probable qu’il y ait trop de candida dans le corps.
Je ne pense pas que le repas entre amis ait cassé la phase de guérison, mais plutot que le die off se calmait, cela dit c’est possible aussi.
Mon conseil en tout cas : reprendre le régime, doucement mais surement, et voir un thérapeute pour faire le point, car c’est très compliqué/risqué de faire le protocole seule
Belle journée,
Juliette
Bonjour,
Actuellement en protocole thérapeutique pour guérir d’une candidose digestive (anti-fongiques, probiotiques etc), je me pose une question sur l’alimentation… Effectivement il ne faudrait pas de sucre (je n’en mange d’ailleurs très peu en temps normal) mais ce Candida me provoque de l’hypoglycémie avec malaise vagal toute la journée, malgré de bons repas, alors stopper le sucre c’est hyper compliqué voire impossible. Aurais-tu un conseil ou une alternative ? Merci.
Bonjour Marie,
S’il y a des hypoglycémies il faut revoir la construction des repas généralement (avoir pas mal de protéines + gras le matin), en faisant cela la plupart de mes clients n’ont plus du tout d’hypoglycémie.
Enlever aussi toute source de caféine, dont chocolat.
Et enfin si besoin voir avec un médecin nutritionniste ou naturo pour des compléments pour éviter ces hypoglycémies.
Egalement si maigreur : manger + de féculents
Belle journée,
Juliette
bonjour,
est ce que la candidos donne des mauvaises odeurs ? en effet, depuis plusieurs jours mes mains, aisselles, et même vaginale, je sens mauvais…. mon odeur corporelle à changé?
de plus, je vis dans une grande ville, je suis jeune et j’aime beaucoup faire la fête, j’ai peur de ne pas guerir, est ce que retourner chez mes parents quelques temps serait une bonne solution pour prendre soin de moi, alimentation ect ?
Bonjour,
Mauvaises odeurs de transpiration, pas particulièrement, pas directement, mais indirectement c’est possible, parce que le corps doit gérer pas mal de toxines et elles sortent notamment par les pores de la peau.
Odeur vaginale : plutot non, le candida ne donne pas particulièrement de mauvaise odeur vaginale, c’est dans ce cas généralement une infection à gardnerella, qui peut être liée, mais en tout cas, il faut voir le médecin pour cela.
Rentrer chez vos parents je ne sais pas, mais en tout cas c’est sur que si vous sortez beaucoup alcool, manque de sommeil etc, il va falloir changer beaucoup de choses pour faire le protocole… Je connais bien cette problématique, pas facile de traiter une candidose quand on a la vingtaine, chacun doit faire les choix qui lui conviennent
Courage,
Juliette
Bonjour Juliette, que pensez-vous de l’argile pour la candidose ? et du travail de Jade Allègre sur l’argile (thèse disponible sur internet) ?
Bonjour,
J’aime beaucoup l’argile, et j’aime beaucoup Jade Allègre, mais c’est vrai que si on l’écoute l’argile guérit tout, dans les faits c’est un peu différent, d’autant que l’argile est délicat à utiliser du fait d’effets secondaires surprenants chez pas mal de personnes. Cela dit, l’argile reste un excellent produit je pense, mais pour la candidose spécifiquement, je ne l’ai pas constaté. A noter aussi que l’argile n’est plus autorisée à la vente pour ingestion en France 🙁
Belle journée,🍁
Juliette
Bonjour Juliette.
Je viens de lire plusieurs de vos articles sur la candidose intestinale et le « régime » pour la vaincre. Merci, ca été interessant.
J’ai cru comprendre que tout aliment fermenté n’est pas bénéfique à la guérison. Mais.. je me pose une question..
Depuis des mois j’ai mis au point une recette de pain fait à partir de graines de sarrasin, eau et sel.. Simple et efficace.
Je fais tremper les graines puis les égoutte et les mixe avec l’eau et le sel.
La pâte fermente et lève pendant plusieurs heures, puis est cuite au four à 180C..
Dans ce cas est-ce que vous pensez que je peux consommer ce pain tranquillement? ou, malgré la cuisson, la présence d’une fermentation est néfaste pour mon régime anti-candida??
Merci par avance de votre réponse.
Valentina
Bonjour Valentina,
Très bonne question… si j’ai bien compris il n’y a pas de levure ni levain dans votre pain ??? Auquel cas je pense que c’est ok, après c’est assez individuel, il faudrait prendre en compte votre situation globale et observez aussi si ce pain vous crée + d’inconforts que les inconforts habituels de la candidose. Pour cela faites 4j sans ce pain et observez.
Belle journée,🍁
Juliette
Bonjour Juliette,
merci pour votre blog qui est une mine d’informations.
Vous indiquez dans cet article qu’il faut banir les jus de légumes lacto-fermentés.
Qu’en est-il pour les légumes lacto-fermentés (choucroute, carottes) eux-mêmes ? En effet j’ai lu a plusieurs endroit que ces légumes étaient une bonne source naturelle de probiotiques.
Peut-on en consommer lorsque l’on suit un régime anti-candidose ?
Merci
Bonjour Pierre-Emmanuel,
Généralement non, on ne les digère pas lorsqu’on est atteint de candidose, je déconseille plutot ou alors petite quantité.
Belle journée,
Juliette
Merci Juliette. J ai pris rdv avec un naturopathe mais cela va peut-être se trouver compromis avec le confinement. Comme je ne savais pas où me tourner j ai également pris rdv avec une nutritionniste mais cela c était avant le confinement actuel et mes rdv sont bien entendu ce mois ci car je ne voulais pas perdre de temps et appliquer un protocole pour me nourrir correctement. En tous les cas je vais utiliser tes recettes qui donnent envie de manger et offre du choix . Que conseil tu pour le foie? Merci pour ton blog qui donne de l espoir et soulage nos âmes tourmentées !
Voila je sais que ne suis pas folle ! Depuis juin des symptômes diverses me traversent. Perte d energie,envie de rien, sentiments d d’etre a reverse de ma nature, problèmes digestifs, nauséeuse,acidité gastrique, des sensation d angoisse et de stress inexpliqué, un sommeil qui fait défaut, envie de pleurer….Mon médecin mais çà sur le compte du stress, donc antidépresseur, associé à des Ipp et gaviscon. Résultat l antidepresseur m a calmé mais m a bousillé une glande salivaire. Sachant que j avais signalé à mon médecin que je trouvais ma langue chargée et bien non car pour elle une candidose c est aussi sur le palais et l intérieur des joues. J oublie de dire qu on m a donné en mai un antibiotique à large spectre.Donc pour éviter les désagréments intestinaux j avais changé mon alimentation en adaptant celle pour l intestin irritable. En juillet ça allait mieux j ai repris le cours de ma vie et mangé comme avant. Aout, canicule et la fatigue. Septembre fatiguée et moral et comportement qui change.octobre une visite pour les dents et là on me dit que je dois consulter mon médecin car on subodore une candidose. Faut dire que depuis une semaine j avais la langue en feu. Là j ai un nouveau médecin et hop diagnostic Candidose. Ça fait une semaine que je suis sous antifongique chimique, les brûlures se sont atténuées mais je suis crevée surtout le matin avec l impression de brûler dans la zone du ventre comme lorsque on a une crise d angoisse ! Envie de pleurer et complètement à l ouest. Ça doit être une diet off? La je prends du charbon le soir au coucherpour absorber les toxines ça soulage. Par contre je suis sous ths, menaupose pas cool ce qui rajoute de l huile sur le feu. Je prends du magnésium, du rhodiole safran pour le stress,de la spiruline et vitamine C. En ce moment j ai du mal à manger surtout le matin et je suis vite calée ce qui fait que je perds du poids. Je viens de découvrir ton blog et cela me rassure sur mes maux. Je suis entrain de revoir mon alimentation et me donner envie de manger. Je pense que je fais un blocage sur le moment des repas. Je fume et je suis entrain d arrêter ce qui entraîne encore du stress là je suis a 3 cigarettes par jour. Summum je dois passer une coloscopie et je me dis que ça va me bousiller ma flore intestinale. Mes le gastro dit qu au moins on verra où en est la candidose. J ai acheter des gélules d ail, de pépins de pamplemousse et du curcuma pour faire un traitement plus naturel après mon traitement antifongique est ce une bonne idée ? Je suis un peu perdue ! Merci
Bonjour Marie,
Oui, il faudrait enchainer avec un protocole antifongique naturel, et autres compléments pour protéger le foie, refaire les muqueuses digestives… je t’invite vraiment à voir un naturo ou un médecin nutritionniste pour cela, car ce n’est pas simple, et si tu ne le fais pas maintenant, tu risques de devoir y revenir plus tard… or, ce que je vois souvent, c’est qu’une candidose qui a continué après un traitement antifongique médicamenteux est souvent + résistante. Je suis désolée !!! Mais je préfère prévenir, je vois tellement de gens en situation compliquée …
En gros : super tu as trouvé ce que tu as, mais ce n’est que le « début » : tout va aller mieux, petit à petit, mais il faut s’accrocher pendant plusieurs mois, avec accompagnement global.
Courage,
Juliette
Bonsoir
Si le citron est déconseillé, comment avec les crudités (un peu et pas tous les jours) on amène la saveur acide ? Le vinaigre n’est pas mieux j’imagine puisqu’il est un produit de fermentation ?
Merci de m’aider
Claudine
Bonjour Claudine,
Vinaigre de cidre c’est ok c’est antifongique.
Belle journée,
Juliette
Bonjour,juliette,
C’est de nouveau moi,depuis quelques jours je n’arrête pas de pleurer et j’ai des crises d’anxiété de dingue après les repas et la vue de plus en plus brouillée et aussi super confus presque toute la journée.(je prends des compléments alimentaires et un régime anti-candida depuis deux mois.(trouvé sur ton blog – merci à toi) . j ‘ai aussi trés mal a l’estomac et dans les intestins.i)je n’ai envie de rien et tout m’ennuie.penses-tu que ça peut être du a la candidose?(die-of)
Ça commençait a aller mieux mais j’ai du me rendre a l’hôpital pour une gastroscopie a l’oesophage et enlever les champignons mais le médecin a troué mon oesophage et j’ai du rester sans manger une semaine avec un baxter de glucose et des antibiotiques.Depuis c’est véritablement l’enfer.merci pour tout tes conseils
Heureusement que tu es la pour nous aider.
Je n’en peux plus je m’excuse de ce
mot pas très très gai.
Merci pour tout ce que tu fais
Marc
Bonjour Juliette
Pour la recherche il faut le faire en anglais, sur google je tape « inhibitory plants on candida albican biofilms. » et là il y a des pages et des pages.
En ce qui concerne les noix du Brésil, avec 2 noix il n’y a pas de problème de surdosage en sélénium, le seuil tolérable est 400µg/jour et toxique à partir de 800 µg. Le seul problème qui se pose est la radioactivité, j’ai un peu réduit et je n’en prends qu’une tous les 2 jours, en attendant de faire des recherches et savoir s’il peut y avoir un effet néfaste.
Toutes ces recherches sont très intéressantes, on apprend énormément. L’approche des biofilms étant une voie importante dans le traitement de la candidose. Ainsi j’ai trouvé cette information : dans les liquides organiques (larmes, sueur et salive) on trouve une substance appelé lysozyme. Cette substance a priori une activité anti-biofilm jusqu’à un certain seuil 300µg/ml (étude in vitro). Mais curieusement au-delà de ce seuil et surtout à 1000 µg favoriserait les biofilms. Cette substance on la retrouve aussi dans le blanc d’œuf. Ce qui veut dire que lorsqu’on consomme des œufs (en l’occurrence j’en consomme 2 à la coque au petit déjeuner) cela m’interpelle.
J’ai aussi découvert que dans les biofilms il y a au niveau des hypha des adhésives qui permettent aux biofilms d’adhérer aux parois. Certaines plantes ont des substances qui permettent d’inhiber certains gènes des adhésines. De même que le quorum sensing qui est le moyen des bactéries pour communiquer par messages chimiques entre elles. Ce processus est crucial pour le candida pour former les biofilms, pour la densité et pour réguler les gènes de virulence. J’ai également trouvé certaines substances naturelles qui inhibent le QS. Les andésines et le QS sont donc une approche intéressante. L’aïl par exemple agit sur le QS. Le gingembre agit à la fois sur les adhésines et le QS. Les 2 substances concernées dans le gingembre sont le 6-gingérol et le 6-shogaol. Il faut savoir que le 6-shogaol est produit à partir du 6-gingérol lorsque gingembre est cuisiné où lorsqu’il est séché. D’où l’intérêt de le prendre la poudre en tant que complément. Le MIC commence pour le 6-gingérol à 50 µg/ml et le 6-shogaol 10 µg/ml. Le 6-shogaol est donc plus puissant. Le gingembre frais contient jusqu’à 4% de 6-gingérol. 10 gr de gingembre frais donneraient 2 gr de poudre. Je n’ai pas d’idée sur la quantité de 6-shogaol dans la poudre. Le gingembre est intéressant mais on est limité par la quantité, la dose à ne pas dépasser serait de 2 gr de poudre/jour. Il y a des précautions, notamment en cas de calculs biliaires.
Le problème dans les substances anti-candida ou anti-biofilms, elles sont évaluées en fonction d’étude in vitro. De ce fait je ne sais pas quelles quantités sont nécessaires. J’ai juste une petite idée en comparant avec les antifongiques chimiques sur les biofilms.
Nystatin de MIC 16 à 32 µg/ml
Fluconazole MIC >256 µg/ml la posologie est en principe de 100 mg/jour
Ketoconazole MIC 64 µg/ml. La posologie moyenne est de 200 mg/jour
Le MIC du ptérostilbène est de 64µg/ml, à quantité égale il serait aussi efficace que le ketoconazole et plus efficace que le fluconazole. Toute la difficulté est de trouver une plante : qui a un MIC le plus bas possible, concentrée en principes actifs, sécuritaire et très accessible, ce qui n’est pas une mince affaire. Par exemple un arbuste du Brésil l’arrabidaea chica son MIC est de 0.007/0.015 µg/ml, je n’ai pas encore trouvé un MIC aussi bas, même les antifongiques chimiques ne font pas mieux, de plus elle agit sur une dizaine d’espèces de candida. J’ai trouvé un site au Brésil où on trouve de la teinture mère. Je vais explorer un peu cette piste. (Je commence aujourd’hui ma prise de ptérostilbène).
Bonjour Rami,
J’ai lu vos échanges en commentaire et je suis impressionnée par l’avancée de vos recherches sur le candida.
Personnellement je suis atteinte de candidose chronique depuis,, je pense, 1-2 ans mais je n’ai commencé à être alerte sur le sujet que l’année passée. Le parcours est évidemment compliqué quand on voit toutes les informations contradictoires présentes sur Internet.
Je suis ravie de lire vos témoignages et je voudrais savoir si vous avez un peu plus creusé sur la question du ptérostilbène, si vous avez des conclusions, conseils ou astuces à nous donner :).
Belle journée !
Stéphanie
Bonjour, merci encore pour votre site plein de bons conseils et qui remotive. J’ai commencé le régime anti candida depuis 1 mois, jai eu les symptomes die off et après tout se passait beaucoup mieux et la depuis 1 semaine et demi jai limpression que je rechute et que les symptomes reviennent. Je nai pas encore commencé les compléments ma naturo ma donné notamment lEPP, largent colloidal, ….donc si je comprend bienncest normal pr les rechutes ?et avec les compléments cela sera encore mieux. Le régime est assez difficile et jaimerai reprendre le sport ms je ne sais pas quoi prendre en snack pr avoir de la force car je perd vite d electrolyte et mon coeur semballe vite depuis le régime car jai aussi une petite tension de nature
Bonjour,
Oui les rechutes font partie du processus, en fait ce ne sont pas des rechutes à mon sens, plutot des hauts et des bas.
Snack : non, pas de snack, 4 repas max en comptant le gouter. Si sport entre midi et 2 pourquoi pas mettre le « gouter » à 11H30 (oléagineux par exemple).
Par contre hydratez vous bien, éventuellement avec de l’eau de quinton en +.
Belle journée 🙂
Juliette
Bonjour Juliette,
Merci d’accueillir si bien mon commentaire. Oui j’ai un peu utilisé quelques huiles essentielles, mais peut-être y a-t-il encore trop d’incertitude sur les effets secondaires. Une récente étude affirme que le cinnamaldehyde (cannelle de Ceylan) qu’on retrouve dans les arômes pour les e-cigarettes indiquerait une toxicité sur les mitochondries et les cellules endothéliales. Sinon le thymol montre moins de toxicité que le carvacrol et le citral. Elles restent une solution d’urgence, mais de courte durée. Pour le sélénium je consomme des noix du Brésil, pas plus de 2 par jour (contient du radium).
Voici quelques trouvailles avec un effet anti-biofim dans des études in vitro, cela reste approximatif, les valeurs peuvent varier d’une étude à l’autre. Le MIC donne une idée, cela permet de faire une comparaison.
MIC (minimum inhibitory concentration) en µg/ml
Baicaline (scutellaria baicalensis) (4), je n’ai pas pris régulièrement, je ne peux pas me prononcer
Allicin (aïl) (1), très efficace mais contraignant, j’en prends par cure.
Curcumine (curcuma) (50), cela semble efficace, j’en consomme tous les jours
Berbérine (2000), MIC élevé, on voit que c’est moins intéressant, pour en avoir pris je n’ai pas trouvé d’efficacité.
Ptérostilbène (8/64), c’est mon prochain achat, je l’ai trouvé en gélules de 50 mg, d’extrait naturel.
Tetrandrine (16/32), extrait de la plante de stephania tetrandra qu’on trouve dans la pharmacopée chinoise. Forme disponible : teinture mère. A priori c’est utilisé dans la maladie de Lyme. Pas encore essayé.
Alizarine et purpurine composants de la racine de garance, plantes à priori mutagène et cancérigène. C’est bien dommage car à 10 µg/ml, inhibition de 98% des biofilms, plus efficace semble-t-il que le fluconazole. Plante utilisée pourtant en ayurvéda.
Le pthérostilbène et tetrandrine ont à la fois une action sur les biofilms en formation et aussi sur les biofilms matures. Inhibe aussi plusieurs gènes nécessaires aux biofilms pour l’adhésion.
Voilà pour aujourd’hui. Je continue mes investigations.
Bonjour Rami, tes recherches sont impressionnantes… est ce que tu peux me dire sur quel site tu récupères les études ?
Je suis d’accord sur les huiles essentielles, ce sont un peu nos antibio naturels et les antibiotiques… c’est pas automatique ! Franchement j’en ai pris énormément parce que c’était ça ou l’allopathie (infection urinaire à répétition, infections ORL, et lutte de fond contre le candida) mais j’avoue que si c’était à refaire il aurait été souhaitable d’en prendre moins et aujourd’hui je n’en prends plus…
Après mon analyse c’est que le candida est tellement nocif pour tout l’organisme, que les huiles restent intéressantes en terme bénéfice / risque mais il faut absolument protéger le foie et faire attention aux durées et aux doses. C’est pour ça que je faisais des rotations …
Pour les noix du brésil, je suis un peu contrariée : j’ai creusé le sujet et il semble que les teneurs en sélénium varient tellement, qu’elles peuvent devenir dangereuses (trop de sélénium) ou inefficaces, et par ailleurs, j’ai lu qu’elles contiendraient du Strombium, élément peu souhaitable apparemment.
Bref, pour ma part ça m’a coupé l’envie d’en acheter, j’ai posté à ce sujet une salade avec des noix du brésil et je me renseigne encore avant de modifier l’article car j’indiquais qu’une conso de 2/j était parfaite mais si c’était à refaire je prendrai plutot les ampoules de sélénium !!
J’espère que tu pourras encore nous partager tes recherches. Je souhaite faire un article sur le biofilm d’ici peu et c’est vraiment génial de pouvoir partager avec des personnes qui ont cherché également de leur coté ! Merci !!!
Bonjour,
Je découvre votre blog et les sujets sont très bien documentés et pertinents. Je suis atteint de candidose chronique suite à un traitement antibiotique en 2013. Je n’ai compris que bien plus tard, j’ai découvert le candida albican il y a 3/4 ans. J’essaie de trouver des informations pertinentes. Je vois aussi que beaucoup sont des copié/collé sans connaitre les tenants et les aboutissants. Par exemple quand on parle de Lapacho, il faut savoir que c’est à priori l’aubier qui a des propriétés antifongiques. Le lapacho que l’on trouve couramment est surtout l’écorce qui n’a surement pas les vertus recherchés. Pour l’avoir essayé, je n’ai vu aucun résultat. En fait pour moi la référence a été l’aïl frais, et je dois dire que c’est efficace (mais contraignant), car je voyais les effets assez rapides sur ma mycose. Donc je pouvais évaluer assez rapidement tout autre compléments (sauf peut-être ceux qui avait une action sur le long terme), mais pour moi je ne veux plus perdre de temps.
Pour l’extrait d’ EPP, il ne faut pas simplement balancer une information sans y regarder de plus près. Il semblerait que beaucoup de marques d’EPP contiennent du chlorure de benzéthonium et la fabrication est plutôt opaque. De plus les vertus viendraient du pamplemousse sauvage, à savoir le Citrus paradisi. Je doute fort que les EPP que l’on trouve respectent une charte de qualité.
Connaissez-vous la monolaurine, il y a beaucoup de retour positif sur la candidose, notamment une bonne efficacité sur les biofilms. J’ai compris que si on ne cible pas le candida à la racine, donc les biofilms, les antifongiques n’auront pas une grande efficacité. Les biofilms étant des réservoirs. Je reviens à la monolaurine, suite aux avis j’ai essayé cette marque Lauricidin. J’ai eu quelques douleurs au ventre et un jour un peu de sang dans les selles (je ne sais pas si c’est lié). J’ai l’impression que c’est très agressif et j’ai d’ailleurs réduis mes prises En fait je ne sais pas trop quoi en penser, je n’ai pas trouvé beaucoup d’études. Aujourd’hui ma mycose a pratiquement disparue et mes recherches portent surtout sur les plantes qui ont un bon potentiel pour éradiquer les biofilms. L’aïl est un excellent anti-biofilm mais je voudrais le remplacer par autre chose de moins contraignant, d’où mes recherches. J’ai déjà quelques idées, mais il faut que je peaufine.
Bonjour Rami,
Merci pour ces recherches c’est génial d’aller si loin dans les analyses et de partager tout ça avec nous. Je ne suis pas très fan de l’EPP non plus, je ne le trouve pas si efficace. Pour le lapacho, effectivement le mien était très efficace mais je le prenais chez herbolistique qui est un excellent labo je suppose donc qu’ils utilisaient bien l’aubier. Dans le doute je viens de leur poser la question.
Oui monolaurin je connais depuis peu, mais je n’ai pas essayé, je préfère en général utiliser une plante dans son entièreté (ici l’huile de coco), cela dit, j’ai lu qu’une étude de 2018 a conclu que le monolaurin est effectivement efficace contre le biofilm du candida. Je pense que ça peut être très intéressant d’attaquer fort avec ce type de produits, et je vous conseille alors de l’utiliser en rotation avec d’autres compléments anti-fongiques.
Avez-vous essayé l’HE origan ou un mélange d’HE (tel que dysbiosaroma par exemple) ?
Il faut alors bien protéger son foie, mais c’est très efficace.
Vous pourriez faire une rotation ail / monolaurin/ HE sur 3 j par exemple, avec également infusion anti-fongique et sélénium tous les jours. Il est prouvé que le sélénium attaque le biofilm. L’argent colloidal également selon moi, et il avait été très efficace dans mon cas.
En tout cas, si vous n’avez plus de mycoses, c’est que tout ça va dans le bon sens ! bravo !
Au plaisir de vous lire
Le labo herbolistique m’a déjà répondu : il s’agit bien de l’aubier
Bonjour !
Merci tout d’abord parce que rien que le fait que tu aies guéri de la candidose donne de l’espoir ! Merci aussi pour tes recettes et tes conseils. A force de recherches je me suis rendue compte que j’étais atteinte d’une candidose. Cela fait trois mois que j’ai commencé mon régime et la prise de traitement mais rien ne semble fonctionner. Je désespère un peu. Pour résumer, je devais prendre un mélange liquide curcuma, réglisse, échinacée qui me détruisait bien le ventre ainsi que des probiotiques l-glutamine sans lactose ni gluten. J’ai dû arrêter le curcuma et aujourd’hui je me contente de l’extrait de pamplemousse et du probiotique. Ma naturopathe m’a conseillé des gélules de macérât de noyer que je vais acheter. Est-ce que ça te semble cohérent ? Suffisant ? Mes 2 symptômes principaux sont des mycoses à répétition et des fréquents besoins d’aller à la selle.
On m’a aussi conseillé un régime cétogène ce qui m’inquiète un peu .., beaucoup !
Encore merci
Emeline
Hello Emeline,
Garde espoir !!! Tu vas y arriver ! Tu es dans une phase un peu compliquée, j’ai l’impression de l’avoir vécue aussi. Après un démarrage de programme anti-candida plutôt réussi avec ma naturo, j’ai eu une période ou je continuais à avoir énormément de problèmes de santé, et où ma naturo changeait le protocole et où je perdais confiance.
Je pense qu’il ne faut pas hésiter à chercher la ou les personnes en qui nous avons 100% confiance, ça peut prendre du temps, c’est aussi une question de feeling… Attention je ne remets pas en doute ta naturo, pas du tout, c’est un conseil général que je te donne en te disant que si jamais tu n’as plus confiance dans le protocole et les conseils qu’on te donne, il faut vraiment en rediscuter avec ta naturo, voir si tu reprends confiance, sinon, peut-être te tourner vers quelqu’un d’autre, afin d’avoir le bon état d’esprit (confiance) pour aller vers la guérison.
A part cela, ce que je peux te dire c’est que je n’ai jamais essayé le noyer, je ne connais personne qui l’utilise mais c’est effectivement un assainissant pour l’intestin.
Enfin, es tu sure que c’est le mélange avec curcuma qui te donnait mal au ventre ? Je pense plutôt aux probiotiques ?
J’ai aussi envie de te dire que si le régime cétogène t’inquiète, il vaudra mieux éviter, il faut que le protocole se fasse le plus sereinement possible. Cela dit je suis justement en train de me documenter sur le régime cétogène pour la candidose et je vous en dirai plus sur le blog quand j’aurai avancé mais ça va prendre pas mal de temps je pense.
Emeline, courage, rediscute avec ta naturo si besoin, et tu peux me contacter via facebook si tu veux.
Bonjour,
Merci pour tous vos conseils.
J’ai juste un doute sur le citron. On recommande le citron dans un régime anti candidose parce qu’il est alcalin. Pourquoi le déconseillez vous?
Bonjour,
Le jus de citron est incroyablement populaire et il fait ainsi de gros dégâts ! En tant que naturo, on voit très très souvent des personnes qui boivent leur jus de citron quotidien, à jeun souvent, en pensant bien faire, et pour qui c’est une catastrophe (frilosité extrême, manque d’énergie, peau et cheveux voire dents et gencives impactés, baisse de l’immunité, oesophage très irrité). J’en ai moi-même fait les frais avant de me former.
Rentrons dans le vif du sujet : le jus de citron n’est pas alcalin pour tout le monde, loin de là, et je dirai même qu’il est acide pour la plupart des gens. En fait nous ne sommes pas tous égaux avec l’acidité :
– Certaines personnes neutralisent facilement les acides par la respiration pulmonaire : en général, ce sont des personnes qui ont souvent chaud, on la peau plutôt foncée et les yeux foncés également. Cette neutralisation pulmonaire est aussi facilitée par une température extérieure élevée.
– Les autres, pour neutraliser l’acidité, vont puiser dans leur réserve minérale sanguine et osseuse : calcium, magnésium et potassium. En général ce sera le cas si vous avez les yeux bleus, la peau claire, et que vous êtes plutôt mince et frileux, nerveux, et cela sera augmenté lorsqu’il fait froid. Mais ce n’est pas tout, l’état de santé général influe aussi ce processus.
Or, quand on a une candidose, on est acidifié. Et au plus nous sommes acidifiés, au moins nous « gérons » les acides par respiration pulmonaire. Donc en cas de candidose on va exclure le citron, qui loin d’alcaliniser le corps, va l’acidifier de façon certaine.
En revanche pour des personnes en pleine forme, avec beaucoup de vitalité et une tendance à l’embonpoint, le jus de citron peut parfois aider à détoxiner mais on a aussi de très bonnes plantes pour faire ça sans risquer la déminéralisation à moyen terme, donc je ne conseille pas les « cures de jus de citron ».
J’espère que ça vous aidera à y voir plus clair !
Salut,
Ariane m’en avait parlé mais je l’ai pas fait à jeun. J’adore ce test ! C’est simple, gratuit et …rigolo ( régression quand tu nous tient…).
Merci, merci pour tes explications. Tu es très pédagogue ( c’est une ex prof qui te le dit, ça vaut ce que ça vaut…).
Je te raconte la suite du test !
Bises, bises
Hello Fabienne, un grand merci pour les compliments qui me vont droit au cœur !! Biz et à très bientôt par clavier interposé 🙂
Salut,
Quel test salivaire faut-il faire ? Tu as fait ça chez un doc ou un naturo ?
Bises bise,
Fab
Hello Fab !
Tu fais ça chez toi, seule !! Et c’est gratuit 🙂 merveilleux ! D’autant qu’on peut le faire et refaire, on peut donc tester des compléments alimentaires ou des aliments (on fait le test avant de prendre le complément, puis on le prend puis on refait le test 30′ après pour voir comment ça a évolué).
Bon, donc voila comment ça se passe :
– le matin à jeun (ni nourriture ni café/thé/infusion ni compléments alimentaires ni homéopathie ni brossage de dents)
– tu te sers un verre d’eau
– tu prépares un peu de salive puis tu craches dans le verre
– ensuite tu observes : si ça descend au fond du verre en tournant un peu et en faisant des genres de filaments avec des points blancs au bout, il y a candidose. Attention, on complète avec un questionnaire pour le confirmer en général mais de mon expérience ce test marche très bien. Les médecins font coproculture ou test sanguin dans des labos spéciaux mais c’est couteux, j’en vois pas trop l’intérêt parce qu’avec test salivaire et questionnaire on est fixé.
– en tout cas cette observation de salive va se faire de quelques secondes à 5 minutes après avoir craché : au plus ca descend vite et profond, au plus il y a candidose. Et si ca reste bien groupé en hauteur sur l’eau, pas de soucis pas de candidose (si si ya des gens qui font des crachats parfaits qui bougent pas même après 1H). Parfois on voit que ca descend un peu… dans ce cas on fera éventuellement attention à manger moins de sucre, ça dépend des symptômes aussi.
La seule video ou je vois un test bien probant est en anglais : tu peux aller directement à 0:50. On voit bien la descente, les filaments, ca tourne pas beaucoup par rapport à ce que j’avais moi (aie aie je crois que moi c’était bien pire !) mais c’est un « beau » test positif :
https://www.youtube.com/watch?v=X86FQBY1ZlE
Si tu le fais n’hésite pas à me donner des nouvelles…
Je te souhaite un beau test négatif 🙂 et sinon pas de panique y a plein de solution
Bonjour,
Je vous que vous excluez la tomate hors ma nutritherapeute me dit
d’exclure juste les tomates cerises… je suis un peu perdue.
Merci de votre aide
Romane
Bonjour Romane,
Il n’y a pas « UN » régime candidose, chaque thérapeute à son avis…
Ca dépend aussi de votre situation parfois.
Belle journée,🐸
Juliette