Juliette Lepoutre

Naturopathe

Accompagnement Candidose et Dysbioses

Recettes sans gluten / sucre / produits laitiers

Alimentation Saine et Digeste

Mycoses : 10 remèdes naturels expliqués en détails

Les mycoses sont des infections fréquentes, parfois bénignes, parfois plus tenaces.
Selon les personnes et le contexte, elles peuvent rester ponctuelles… ou au contraire revenir régulièrement et devenir difficiles à gérer.

Face à ces situations, beaucoup de personnes s’intéressent aux remèdes naturels contre les mycoses, que ce soit pour soulager les symptômes, accompagner la suite d’un traitement médical, ou limiter les récidives.

Mais entre les conseils contradictoires, les remèdes de grand-mère et les promesses excessives, il n’est pas toujours simple de savoir ce qui peut réellement aider pour les mycoses, et dans quels cas.

Je suis naturopathe spécialisée dans l’accompagnement des candidoses et mycoses depuis 2019, et dans cet article, vous trouverez une présentation claire de 10 remèdes naturels couramment utilisés contre les mycoses, et que je connais très bien car je les utilise, ou les déconseille, avec ma clientèle.

L’objectif est de vous donner des repères concrets :

  • comprendre dans quelles situations ces approches peuvent avoir un intérêt
  • connaître leurs limites
  • et savoir à quel moment une prise en charge médicale reste indispensable

Sommaire

Mycoses et remèdes naturels : comprendre avant d’agir

Qu’est-ce qu’une mycose, concrètement ?

Une mycose correspond à une prolifération excessive de champignons microscopiques sur la peau ou les muqueuses.

Ces champignons sont naturellement présents dans l’environnement – et parfois même dans l’organisme – sans provoquer de problème particulier. C’est lorsque l’équilibre local est perturbé que la mycose peut apparaître, par exemple en cas de :

  • prise d’antibiotiques surtout sur le long terme
  • système immunitaire affaibli ou muqueuse irritée
  • stress chronique
  • déséquilibre hormonal

Quels sont les symptômes d’une mycose ?

Les symptômes d’une mycose varient fortement selon la zone concernée, mais aussi selon les personnes et le stade d’évolution.
Ils ne sont pas toujours spécifiques, ce qui explique pourquoi certaines mycoses peuvent être confondues avec d’autres troubles cutanés ou muqueux.

⚠️ Un point important : tous ces symptômes ne sont pas spécifiques à une mycose.
Eczéma, dermatite, irritation mécanique ou infection bactérienne peuvent provoquer des signes similaires. C’est pourquoi un diagnostic médical reste indispensable, en particulier en cas de doute, de récidive ou d’aggravation.

Quels champignons peuvent être responsables des mycoses ?

Les mycoses ne sont pas toutes causées par le même type de champignon. Selon la localisation et le contexte, plusieurs familles peuvent être en cause.

Le candida albicans et d’autres

Le candida albicans est le plus connu et le plus souvent impliqué dans :

  • les mycoses vaginales
  • les mycoses buccales (y compris muguet chez le bébé)
  • certaines mycoses cutanées

Le candida albicans est naturellement présent dans l’organisme. Les symptômes apparaissent lorsque son équilibre est rompu et qu’il prolifère de façon excessive.

En plus du candida albicans, d’autres levures du genre Candida peuvent être impliquées, notamment : Candida glabrata, Candida tropicalis, Candida krusei, Candida parapsilosis.

Elles sont parfois plus difficiles à traiter : cas de récidives ou de réponse incomplète aux traitements classiques.


Les dermatophytes

Les dermatophytes sont des champignons qui affectionnent particulièrement, la peau, les ongles, et sont très fréquemment en cause dans :

  • les mycoses des pieds (pied d’athlète)
  • les mycoses des ongles (onychomycoses)

Les plus courants sont Trichophyton, Microsporum, Epidermophyton.


Les levures du genre Malassezia

Ces levures sont surtout impliquées dans certaines mycoses cutanées, notamment :

  • pityriasis versicolor
  • dermatites séborrhéiques associées

Elles font partie de la flore cutanée normale, mais peuvent provoquer des symptômes lorsque l’équilibre de la peau est perturbé.


10 remèdes naturels couramment utilisés contre les mycoses

Avant d’entrer dans le détail, un point important, n’oubliez pas qu’avant d’envisager d’utiliser un remède naturel, il faut d’abord :

  • recevoir un diagnostic de la part d’un médecin ou au moins en parler au pharmacien
  • discuter avec le médecin ou le pharmacien des options possibles pour le traitement qu’il soit naturel ou médical
  • Test cutané préalable : et avant toute application locale d’un produit potentiellement irritant (huiles essentielles, extraits concentrés, solutions acides ou alcalines), il est recommandé de réaliser un test cutané au pli du coude 24 heures avant utilisation.

Huile essentielle de tea tree et mycoses

L’huile essentielle de tea tree est l’une des plus connues pour ses propriétés antifongiques. Elle a été étudiée scientifiquement pour son action sur plusieurs levures dont le Candida Albicans

Peau : mycose cutanée, mycose de l’ongle

Muqueuses : mycose buccale, anale, vaginale, vulvaire

  • diluée à raison de 1 à 2 gouttes dans 1 cuillère à café d’huile de coco ou une autre huile ou encore de l’aloe vera, pour un bain de bouche ou une application génitale
  • sous supervision d’un professionnel formé sur le sujet (aromathérapeute, pharmacien, naturopathe)

Limites

  • ne pas utiliser chez femme enceinte ou allaitante, nourrisson et le jeune enfant, sur une peau lésée, eczémateuse ou très réactive, en cas de terrain allergique connu, d’antécédents neurologiques ou de convulsions, et en utilisation prolongée ou sur de grandes surfaces.

🔎 Source scientifique : Melaleuca alternifolia (Tea Tree) Oil: a Review of Antimicrobial and Other Medicinal Properties

(activité antifongique in vitro, notamment contre le candida albicans et certains dermatophytes.)


Vinaigre de cidre : remède naturel antifongique ?

Le vinaigre de cidre présente une activité antifongique in vitro, mais à des concentrations susceptibles d’être irritantes pour la peau ou les muqueuses.

Son usage est donc limité mais peut avoir une action bénéfique contre les mycoses en abaissant le pH grâce à son acidité.

Peau : mycose cutanée, mycose de l’ongle, mycose au pied

  • Bain de pied en diluant 200mL de vinaigre dans 1L d’eau
  • Maximum 10 minutes et maximum 1 fois par semaine, puis espacer

Limites

  • Pas pour une mycose génitale ni buccale, le risque d’irritation est trop important

🔎 Source scientifique :

Fuente (EXTERNAL USE ONLY) : Ryssel et al. (2009) – Acetic acid as a local antiseptic for the treatment of burn wounds: A retrospective cohort study. Quemaduras, 35(4): 552-556.

(L’acide acétique a été étudié comme antiseptique topique à faible concentration (0,5 à 2 %) dans le traitement de plaies cutanées colonisées, avec une tolérance évaluée en milieu hospitalier, sans que ces données ne puissent être extrapolées à un usage libre sur la peau ou les muqueuses.)


Bicarbonate de soude

On passe à l’opposé du vinaigre sur l’échelle de l’acidité : le bicarbonate de soude, très alcalin, il est extrêmement populaire dans les remèdes de grand-mère contre la mycose.

Pourtant, son action sur le pH peut être vraiment problématique car il fait monter le pH très fortement, ce qui peut être bénéfique sur le court terme, mais pas forcément pour le long terme.

Peau : mycose cutanée, mycose de l’ongle, mycose au pied

  • Bain de pied : mélanger 1 cuillère à soupe de bicarbonate dans un litre d’eau tiède pour optimiser la dilution et faire un
  • Maximum 10 minutes et maximum 1 fois par semaine, puis espacer

Limites

  • Je ne le recommande pas pour une mycose génitale ni buccal, le risque de faire pire que mieux est trop important, cela dit :
    • beaucoup de site vous indiqueront qu’un bain de bouche au bicarbonate est possible. Il soulage à court terme, mais risque de nuire fortement à votre flore buccale : le pH habituel de la bouche est de 7 environ.
    • Idem pour le bain de siège au bicarbonate en cas de mycose vaginale : le pH du vagin est aux alentours de 5 donc le soulagement ne sera que temporaire !

🔎 Source scientifique :

Antifungal activity of sodium bicarbonate against fungal agents causing superficial infections

(mise en évidence de l’activité antifongique du bicarbonate de sodium sur des levures, dermatophytes et moisissures responsables de mycoses cutanées et des ongles, à des concentrations élevées, ce qui limite son usage pratique en application locale.)


Du Yaourt sur mes mycoses ?

Le yaourt est parfois cité comme remède naturel contre les mycoses en raison de sa teneur en probiotiques pouvant soutenir l’équilibre de la flore.
En consommer dans le cadre d’une alimentation anti-candida, c’est pertinent. Mais qu’en est-il de l’application locale ?

Mycose buccale

  • Pour une mycose buccale, un yaourt bio de vache, brebis ou chèvre est une très bonne idée
  • En bain de bouche c’est pertinent, notamment après un bain de bouche au bicarbonate, pour favoriser l’ancrage de lactobacilles
  • Vous pouvez avaler ou non le yaourt, mais gardez le yaourt en bouche environ 1 minute

Limites

  • Je ne recommande pas ce remède de grand-mère qui consiste à introduire du yaourt dans le vagin en cas de mycose vaginale
  • J’y vois de possibles risques sanitaires

Extrait de pépins de pamplemousse (EPP) : antifongique naturel ?

L’extrait de pépins de pamplemousse est fréquemment présenté comme un antifongique naturel à large spectre.

Il est utilisé aussi bien par voie orale que locale, avec une efficacité dépendant fortement de la qualité du produit.

Peau : mycose cutanée, mycose de l’ongle

  • diluée à raison de 1 à 2 gouttes dans 1 cuillère à café d’huile de coco ou une autre huile ou encore de l’aloe vera.
  • ne pas utiliser sur des zones étendues

Muqueuses : mycose buccale, anale, vaginale, vulvaire

  • diluée à raison de 1 à 2 gouttes dans 1 cuillère à café d’huile de coco ou une autre huile ou encore de l’aloe vera, pour un bain de bouche ou une application génitale
  • sous supervision d’un professionnel formé sur le sujet (pharmacien, naturopathe)

Limites

  • moins de limites que la plupart des produits en application locale, rester tout de même vigilant et n’hésitez pas à demander conseil en pharmacie

🔎 Source scientifique :

Fungicidal activity of grapefruit seed extract against the pathogenic Candida species causing oral candidiasis

(Des études expérimentales ont montré que l’extrait de pépins de pamplemousse présente une activité antifongique in vitro contre plusieurs espèces de Candida tout en ne montrant pas de toxicité sur des modèles de tissus buccaux dans les conditions testées.)


Une gousse d’ail contre les mycoses ?

L’ail est utilisé depuis longtemps pour ses composés soufrés, notamment l’allicine, à laquelle on attribue une activité antimicrobienne et notamment antifongique.

Peau : mycose cutanée, mycose de l’ongle, mycose au pied

  • appliquer de l’ail écrasé (important pour libérer l’allicine) sur une zone cutanée (application ponctuelle, peau non lésée)
  • je ne propose pas cette méthode à mes clients, à cause de l’odeur et de l’efficacité peu probante

Mycose buccale

  • on peut consommer de l’ail cru écrasé et exposé à l’air libre 3 minutes (pour libération de l’allicine)
  • limites : difficultés digestives possibles, effet hypotenseur à prendre en compte

Limites

  • Je ne recommande pas ce remède de grand-mère qui constite à introduire une gousse d’ail dans le vagin en cas de mycose vaginale
  • J’y vois de possibles risques sanitaires et une efficacité douteuse (ail non écrasé = peu actif)

🔎 Source scientifique :

Quantitative and Qualitative Analysis of the Antifungal Activity of Allicin Alone and in Combination with Antifungal Drugs

(l’allicine possède une activité antifongique sur le candida albicans in vitro, et peut renforcer l’efficacité de certains antifongiques médicaux (comme l’amphotéricine B et la flucytosine) lorsqu’elle est utilisée en combinaison, en augmentant les dommages membranaires des cellules fongiques, sans pour autant être suffisante seule.)


Probiotiques : voie vaginale, buccale ou orale

Les probiotiques sont souvent cités dans les mycoses récidivantes, et à juste titre. Beaucoup de lactobacilles ont des propriétés antifongiques et particulièrement anti-candida.

Mycose buccale

  • Il existe des comprimés buccaux de probiotiques (Biogaia, L. reuteri ) pour éviter les récidives de mycoses buccales

Mycose vaginale

  • Il existe des ovules de probiotiques tyndallisés (evabiote, Lactobacillus acidophilus) pour éviter les récidives de mycoses vaginales

Voie orale

Limites

  • moins de limites que la plupart des produits en application locale, rester tout de même vigilant et n’hésitez pas à demander conseil en pharmacie

Huile essentielle d’origan : la puissance des HE

L’huile essentielle d’origan est réputée pour sa forte activité antimicrobienne.
Elle est parfois utilisée dans des protocoles antifongiques naturels, mais son utilisation impose une grande rigueur pour ne pas faire de dégâts sur votre santé.

Peau : mycose cutanée, mycose de l’ongle

  • diluée à raison de 1 goutte dans 2 cuillère à café d’huile de coco ou une autre huile ou encore de l’aloe vera.
  • ne pas utiliser sur des zones étendues

Muqueuses : mycose buccale, anale, vaginale, vulvaire

  • possible sous supervision d’un professionnel formé sur le sujet (aromathérapeute, pharmacien, naturopathe)

Limites

  • ne pas utiliser chez la femme enceinte ou allaitante, chez le nourrisson et le jeune enfant, par voie orale sans encadrement, sur les muqueuses (zone intime, bouche), sur une peau lésée, eczémateuse ou très réactive, en cas de pathologies hépatiques, de terrain allergique connu, d’antécédents neurologiques ou de convulsions, et en utilisation prolongée ou sur de grandes surfaces.

🔎 Source scientifique :

Manohar V, Ingram C, Gray J, et al. Antifungal activities of origanum oil against Candida albicans. Mol Cell Biochem

(Des études ont montré que l’huile essentielle d’origan possède une activité antifongique contre le candida albicans in vitro, et qu’elle a également montré des effets chez l’animal, sans que ces résultats puissent être directement extrapolés à l’humain.)


Xylitol pour la mycose buccale

Le xylitol est surtout utilisé dans l’hygiène bucco-dentaire, il est très présent dans les chewing-gum car il présente des caractéristiques anti-carie, mais aussi antifongiques.

Mycose buccale

  • Bain de bouche avec 1 cuillère à café de xylitol, sans ajouter d’eau
  • Garder en bouche environ 1 minute puis recracher
  • 1 à 3 fois par jour maximum

Limites

  • une utilisation excessive pourrait devenir irritante

🔎 Source scientifique :

Antifungal Activity of Xylitol against Candida albicans: An in vitro Study

(étude in vitro ayant montré que le xylitol inhibe la croissance du candida albicans à des concentrations élevées, suggérant un intérêt potentiel comme composant d’hygiène buccale)


Argent colloïdal

L’argent colloïdal est un remède naturel antimicrobien controversé, rapporté comme aidant par certaines personnes pour les mycoses, malgré des débats persistants sur son usage.

Peau : mycose cutanée, mycose de l’ongle, mycose au pied

  • Application locale non diluée pour les mycoses cutanées, de l’ongle, du cuir chevelu

Muqueuses : mycose buccale, anale, vaginale, vulvaire

  • Application locale non diluée sur les parties génitales sous forme de crème
  • Bain de bouche de 10mL non dilué, en dehors des repas, pour la mycose buccale (usage autorisé en Europe)

Limites

  • Qualité variable des produits, débats sur la sécurité en usage oral (autorisé au Canada, USA, pas en Europe)

🔎 Source scientifique :

« Ultrastructural Analysis of Candida albicans When Exposed to Silver Nanoparticles »

( Cette étude in vitro montre que l’argent, sous forme de nanoparticules, perturbe la structure et la formation des biofilms de Candida albicans en conditions de laboratoire)


Les limites du remèdes naturels en local

Antifongiques médicamenteux : parfois indispensables

Je le rappelle mais en cas de symptômes persistants, inhabituels ou douloureux, le diagnostic médical est indispensable.

Il permet d’éviter les erreurs d’autotraitement et d’adopter une stratégie réellement adaptée.

De plus, dans certaines situations, un traitement antifongique médical est nécessaire pour stopper efficacement la prolifération.

Si la mycose est très aigue, les antifongiques médicamenteux par voie locale (econazole, ciclopirox, fungizone…) ou orale (fluconazole, nystatine…) peuvent être nécessaires au moins dans un premier temps.


Un travail naturel en profondeur si besoin

En parallèle, si vos mycoses récidivent ou persistent malgré les traitements médicamenteux et les applications locales, il est possible d’agir plus en profondeur avec la naturopathie.

Si cette approche vous intéresse, vous pouvez consulter ect article : traitement naturel du candida albicans.

Conclusion

Les remèdes naturels contre les mycoses peuvent avoir un intérêt en local, notamment pour soulager certains symptômes, accompagner un traitement médical ou limiter les récidives chez certaines personnes.
Mais ils ne constituent ni une solution universelle, ni un substitut aux antifongiques médicaux lorsque ceux-ci sont nécessaires.

Chaque mycose est différente : la localisation, le champignon en cause, l’ancienneté des symptômes et le terrain individuel jouent un rôle déterminant dans l’efficacité – ou non – de ces approches naturelles.
C’est pourquoi une évaluation médicale préalable, un diagnostic, restent indispensable, en particulier en cas de doute, de récidive ou d’aggravation.

Enfin, lorsque les mycoses deviennent chroniques ou récurrentes, un travail plus global peut être pertinent, en s’intéressant à l’équilibre de la flore, à l’immunité, au terrain digestif ou hormonal, toujours en complément d’un suivi médical adapté.

2 réflexions au sujet de “Mycoses : 10 remèdes naturels expliqués en détails”

  1. Bonjour j ai une candidose j ai failli mourir l été dernier car je pense que j ai été trop dur avec le candida je suis toujours sous antifongique j ai eu beaucoup d effet de voie de guérison mais c est très long j ai des douleurs aux voûte plantaire et aux coudes et poignets avec des sensations bizarres un peu partout et je viens de passer fibroscopie et coloscopie qui on rien révélé de grave mais moralement c’est dur je suis bien moins fatiguée et je dors mieux et je sais pas combien de temps ça va durer merci Annie

    Répondre
    • Bonjour Annie,
      Merci pour votre témoignage, je sais à quel point ces parcours peuvent être difficiles et vous n’êtes pas la 1ère à avoir eu des désagréments tels qu’ils font penser au pire ! C’est vraiment terrible parfois, je compatis +++
      Courage je pense à vous, concernant la durée voici une video qui peut aider : https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=BiFE2bWkig0
      Juliette

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