Colopathie fonctionnelle : traitements naturels, lien avec la candidose

Ballonnements, spasmes, constipation ou diarrhée ou alternance des 2… 😤😬 Ca vous parle ?

Ca ressemble à pas mal de symptômes candidose, n’est ce pas ?

Alors finalement c’est quoi une colopathie fonctionnelle et que peut on faire d’un point de vue naturo, quels traitements naturels peut on envisager ?  C’est forcément lié à une candidose ou pas ? Y a t-il des analyses aussi pour y voir plus clair ?

On parle de tout ca sur Youtube avec Anne-Sophie Cortasse, l’une des naturos partenaires du programme Sortir de la Candidose.

Venez voir cette vidéo ici

N’hésitez pas aussi à faire un tour sur le compte insta d’Anne-Sophie qui est vraiment fun et surtout très riche en informations concrètes (et efficaces !) pour votre digestion.

D’autres vidéos sur la candidose ou la dysbiose ? C’est par ici ! Et si vous souffrez de candidose, je peux peut-être vous aider, cliquez ici si vous souhaitez en savoir +.

Retranscription Colopathie Fonctionnelle : traitements naturels, liens avec la candidose

Introduction

Juliette 

Bonjour tout le monde. Bienvenue dans cette vidéo. Aujourd’hui, on va parler de colopathie fonctionnelle.    

On va évoquer qu’est- ce qu’il y a comme solution naturelle et les liens avec la candidose, puisque moi, je suis naturopathe spécialisée en candidose.    

On va accueillir aujourd’hui Anne-Sophie Cortasse, qui est naturopathe, partenaire de mon programme Sortir de la candidose et qui a aussi plein d’activités naturopathes.

Elle a un beau compte Instagram, elle fait des consultations pour toutes les personnes qui ont des troubles digestifs et d’autres problèmes d’ailleurs, parce que c’est une excellente naturopathe. Anne-Sophie, je l’ai rencontrée quand je donnais des cours lors de la formation de Coralie Beguin.

Je donnais un cours, une intervention sur la candidose à des naturopathes qui faisaient la formation de Coralie.  

C’est comme ça que j’ai rencontré Anne-Sophie et qu’on a commencé à travailler ensemble.

Bonjour Anne-Sophie. Bonjour. Bienvenue. Aujourd’hui, tu vas nous aider à faire le point sur la colopathie fonctionnelle qu’est- ce que ça veut dire ?

Qu’est- ce qu’on a comme solution naturelle ? Et aussi, on va voir un peu les liens avec la candidose, puisque ça, c’est sûr que c’est mon sujet. C’est pour ça que les gens me suivent souvent sur la chaîne. Donc, on va voir un petit peu tout ça.

Anne-sophie, je t’invite à je te laisse te présenter un petit peu à la communauté.

Anne-Sophie :

Oui, bien sûr. Déjà, merci à toi de m’inviter sur ta chaîne, c’est super. Moi, je m’appelle Anne-Sophie, je suis naturopathe et réflexologue en énergétique chinoise.

Je me suis spécialisée dans les troubles digestifs, notamment la colopathie fonctionnelle, parce que j’ai eu moi- même énormément de soucis digestifs pendant une énorme période de ma vie.

On m’a diagnostiqué une colopathie fonctionnelle, je devais avoir 21 ans. J’ai eu ensuite un burn out, j’ai eu j’ai eu aussi une candidose, d’ailleurs.

J’ai eu pas mal de petits soucis de santé, surtout d’ordre digestif. J’ai réussi à me débarrasser et à mettre en sommeil, en tout cas, mes maux suite à plusieurs rééquilibrages alimentaires.

Je t’ai fait de nombreuses conférences sur le microbiote. Et puis, j’ai décidé aussi, au bout d’un moment, d’être moi- même naturopathe et de me spécialiser dans les troubles digestifs.

C’est effectivement comme ça que je t’ai rencontrée, que j’ai eu la chance de te rencontrer et de travailler avec toi. Et donc, je me suis formée également dans différents domaines comme la réflexologie, la sophrologie, les pratiques respiratoires, pour vraiment avoir une bonne boîte à outils pour accompagner mes consultants.

Juliette :

Ok, super.

C’est vrai que c’est fréquent de voir dans nos parcours de naturopathe qu’on a aussi galéré. On est nombreux à venir au métier de naturopathe parce qu’on est nous- mêmes passés par le chemin pour aller mieux.

Mais c’est toujours intéressant, je pense, de le dire, de faire le lien avec les gens, de montrer qu’on sait aussi ce qui a été vécu parfois . Je pense que c’est intéressant.

Colopathie, SII (syndrome de l’intestin irritable), syndrome du colon irritable

D’ailleurs, alors, tu vois, colopathie fonctionnelle, aujourd’hui, qu’est-ce que ça veut dire ? Il y a pas mal de trucs à dire là-dessus. Finalement, c’est quoi la colopathie fonctionnelle ? Quel est le rapport avec le syndrome de l’intestin irritable qu’on entend ? Syndrome du côlon irritable, on entend des fois.

Tout ça, finalement, est-ce que tu peux éclaircir un peu ? Pour les gens, ce n’est pas clair, je pense.

Anne-Sophie :

La colopathie fonctionnelle, également connue sous le nom du syndrome du colon irritable ou du syndrome de l’intestin irritable, donc ça veut dire la même chose.

C’est différents termes en fonction de la région ou du médecin.

C’est un trouble chronique du système digestif qui va se caractériser par des symptômes gastro- intestinaux comme des douleurs abdominales, des ballonnements, des troubles du transit intestinal, donc on peut avoir de la constipation, de la diarrhée ou une alternance des deux.

Ça, ça peut toucher des personnes de tout âge. Beaucoup plus que les femmes. Il y a eu quand même pas mal d’études où ça touchait quand même plus les femmes et donc on peut présenter des symptômes légers à sévères.

Ça peut vraiment impacter la vie des personnes. C’est vraiment un déséquilibre de la flore intestinale.

Juliette :

Ok. Du coup, on est d’accord que ces termes- là, colopathies fonctionnelles, intestins irritables, colon irritable, c’est un terme qui regroupe des symptômes où en gros, vous avez mal au ventre et où les médecins trouvent rien de grave, mais ils ne savent pas quoi faire.

Est-ce que tu es d’accord avec ce résumé-là ?

Colopathie : quel parcours médical ?

Anne-Sophie :

Oui, effectivement, le terme est le même. Le diagnostic de la colopathie fonctionnelle, c’est aussi une sorte de diagnostic d’exclusion. On va d’abord voir si on n’a pas une mici, une maladie inflammatoire aussi, soit une maladie de Crohn ou une recto colite hémorragique .

Si on n’a pas ça en général et qu’on rapproche suffisamment de symptômes sur les critères qu’ont les médecins, ce qu’ils appellent les critères de Rome avec des ballonnements, des troubles digestifs de plus de trois jours sur tant de périodes, etc, en général, on est catégorisé en tant que colopathie fonctionnelle.

Juliette :

D’accord. Et les solutions médicales ? Comme tu disais, on examiné d’abord, les médecins vont d’abord vérifier, le gastroentérologue, tout ça, que ce n’est pas une Crohn ou une RCH , tout ce qui est mici là, maladie inflammatoire du côlon et de l ‘intestin.

Et résultat après, si on n’a pas ces choses graves, entre guillemets, qu’est-ce qui se passe d’un point de vue médical ? Qu’est-ce que tu vois, toi, tes clients, ils par quels parcours ?

D’ailleurs, toi, tu l’as vécu aussi. Moi aussi, un petit peu. Je pense que je sais qu’il y a un genre de médicament ou de solution médicale tu vas citer ou quel genre de solution médicale, en tout cas, tu vas citer.

Juliette :

Oui, en général, dans les approches de traitement conventionnel, on peut avoir des médicaments pour soulager les symptômes. En général, la médecine conventionnelle va plutôt se focaliser sur le soulagement des symptômes que forcément la cause sous- adjacente.

On va avoir des antispasmodiques, on peut avoir, d’ailleurs, type météospasmyl, ce genre de choses. Oui, ça, j’en ai pris beaucoup. J’en ai pris pas mal. Des médicaments pour réguler le transit.

On peut avoir aussi des IPP, des inhibiteurs de pompe à proton, type Omeprazol aussi, quand on a des troubles gastriques, ça va souvent de pair.

Effectivement, il y a plusieurs types de traitements comme ça. Malheureusement, ça n’offre pas de solution définitive. Ça va soulager le symptôme pendant un temps, mais vraiment, pour sortir d’une colopathie fonctionnelle comme une candidose d’ailleurs, il faut vraiment avoir un accompagnement holistique , vraiment prendre l’individu dans son ensemble.

Colopathie fonctionnelle et FODMAPS

Juliette :

Oui, on va reparler du lien avec la candidose. De toute façon, toi, t’as dit en introduction que t’avais souffert de candidose et que t’avais été diagnostiquée colopathe.

Moi, j’ai pas été diagnostiquée colopathe, mais j’ai vu plein de gastroenterologues disant « J’ai mal au ventre, j’ai le ventre gonflé, je suis constipée » puis après, j’ai de la diarrhée, et tout ça et j’avais le météospasmyl et tout le tralala

Donc on refera les liens entre colopathie et candidose. Mais avant ça, je voulais te parler des fodmaps. Il y a des médecins maintenant qui disent « Enlever les fodmaps tout ça » est-ce que tu peux éclairer les gens sur ce sujet- là un petit peu ? Parce que c’est aussi pas évident aux gens de se retrouver.

Anne-Sophie :

Oui, les fodmaps ce qu’on appelle fermentables, oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides et polyols, tout ça, ce sont des glucides à chaîne courte qui sont présents dans certains aliments qu’on a et qui peuvent être fermentés par des bactéries intestinales.

Ça, ça peut provoquer des symptômes chez certaines personnes.

Effectivement, il y a de plus en plus de médecins qui le préconisent en cas de colopathie fonctionnelle en première intention, mais certains naturopathes aussi, comme une approche diététique pour soulager les symptômes de la colopathie fonctionnelle.

Ça, ça nécessite vraiment une supervision, un suivi vraiment approprié, parce que c’est pas quelque chose qui va se suivre sur le long terme non plus. On n’a pas coupé complètement ces aliments. Il y a aussi une certaine quantité.

C’est vraiment important de se faire suivre par quelqu’un de formé à ce sujet. Je dirais que ce n’est pas forcément la première intention en cas de colopathie fonctionnelle.

En revanche, elle va être très intéressante dans des cas de SIBO, c’est sûr.

Juliette :

Oui, parce que ce qu’on voit… J’avais fait une vidéo là- dessus d’ailleurs il y a plusieurs années, c’est qu’il y a des personnes qui pensent, que ce soient les médecins ou les personnes qui sont atteintes de colopathie, que ça va un peu tout régler. « Il faut que j’enlève les FODMAP. Je suis comme intolérant à FODMAP, donc il faut juste les enlever et puis ça va aller ».

Et en fait, il y a deux choses. Je pense que des fois, déjà, ça marche pas, ça ne va pas du tout, ça ne fonctionne pas. Ou alors c’est très court termiste, c’est- à- dire que ce n’est pas une solution on est d’accord que ce n’est pas une solution long terme.

Déjà, souvent, on dit enlever tous les FODMAP à long terme, ce n’est pas bon parce qu’on se prive de plein d’aliments.

Mais c’est aussi que ça ne va pas forcément être suffisant s’il n’y a pas eu un travail sur la flore, un travail sur les piliers de santé et tout ça.

Ça, je pense que c’est important aussi de recadrer que malheureusement, ce n’est pas la solution, ce n’est pas la panacée.

Les médecins en parlent quand même, mais c’est pas une solution à long terme quand même.

C’est bien qu’ils en parlent déjà, c’est intéressant. Voilà, exactement. C’est ça qu’on doit souligner, c’est que c’est bien qu’ils en parlent, c’est intéressant, comme tu dis, dans un cas de SIBO, il faut en passer par là.

Par contre, juste ne pas croire que vous êtes juste intolérants au fodmap et qu’il faut l’enlever et qu’il faut l’enlever à vie et que ça va bien aller.

C’est juste du temporaire et en plus, ça ne résout pas tout , si je peux résumer ça.

Colopathie, candidose et SIBO

Ce qu’on va faire, c’est qu’on va peut-être parler du lien, déjà, entre candidose et colopathie. Qu’est- ce qu’on peut dire sur le fait qu’il y a des… Est-ce qu’il n’y a pas des gens qui ont la candidose qui sont devenus colopathes et tout ça ? Faire un petit peu un point là-dessus.

Anne-Sophie :

Oui. Par rapport à la colopathie et à la candidose, c’est vrai qu’il y a beaucoup de personnes qui, tout en ayant une candidose, peuvent avoir une colopathie fonctionnelle et inversement.

C’est intéressant de faire des analyses à ce sujet pour vraiment évaluer la présence de candidose ou d’autres déséquilibres intestinaux.

Je pense notamment aux tests chez Lims pour la candidose dont tu as parlé, il me semble, récemment dans un de tes articles.

Ça, c’est intéressant, effectivement, de faire quand même les analyses pour voir déjà où on en est au niveau de la candidose.

Si on a une colopathie ou une MICI, comme on parlait, des maladies inflammatoires, c’est intéressant de le savoir, ou une gastrite, ce genre de choses, c’est intéressant quand même d’avoir un diagnostic de posé.

Ça permettra ensuite de prendre des compléments alimentaires qui vont être ciblés en fonction des symptômes de la personne.

Et puis, comme je disais tout à l’heure, on prend vraiment la personne de manière holistique, donc rééquilibrer le plus possible ce que j’appelle les piliers de santé.

Vraiment prendre tous ces piliers- là un par un.

On en parlera peut- être un peu plus tard. Et puis pour la candidose, bien sûr, il y aura une action aussi antifongique en prenant quand même certaines précautions pour éviter le die off.

Donc voilà, ce genre de choses, c’est intéressant de savoir.

Juliette :

Oui, c’est ça. Moi, si je peux ajouter quelque chose, c’est que c’est sûr qu’ en candidose, on a énormément de gens qui ballonnent et qui ont des problèmes de transit.

C’est vrai que je resitue un peu, mais moi, j’ai le programme Sortir de la candidose où les personnes apprennent à mettre en place ce protocole.

Et toi, Anne-Sophie, t’es là pour m’aider là- dessus, notamment répondre aux emails des participants quand il y a des questions sur les cours et être disponible pour les consultations si les gens veulent prendre des consultations.

Et je pense que tu seras d’accord avec moi pour dire que les gens se plaignent beaucoup de ballonnement et de constipation et parfois constipation diarrhée ou diarrhée.

Tous ces trucs- là qu’on retrouve, qui sont typiquement de la colopathie.

D’où le fait que on peut être diagnostiqué colopathe, puis s’apercevoir qu’on a une candidose. Ça, ça peut arriver.

Juliette :

Comme tu dis, l’analyse, notamment celle chez Lims, le BIPI candidose, c’est pas mal pour faire le point facilement. C’est pas cher et tout ça. C’est vrai que c’est bien.

Par contre, à la limite, il faut bien comprendre aussi que tous les colopathes n’ont pas la candidose.

Anne-Sophie :

Ça peut être un SIBO, ça peut être la candidose ou ça peut être ni l’un ni l’autre, on est d’accord ? Ça peut être soit uniquement, effectivement, une colopathie fonctionnelle. Là, il y aura des choses à équilibrer. Effectivement, on peut avoir une colopathie et une candidose, on peut avoir une colopathie et un SIBO. On peut avoir une colopathie, une candidose et un SIBO.

C’est sûr qu’il y a plusieurs symptômes qui peuvent se rapprocher.

Juliette :

D’ailleurs, il y a un certain nombre de pourcentages de colopathes qui ont un SIBO. Il y a pas mal d’études maintenant. Il y en a eu en tout cas plusieurs où on prend les colopathes, ce qu’en anglais ils appellent « IBS » et puis ils viennent voir « Tiens, est-ce qu’ils ont un SIBO ? » et il y a quand même un pourcentage assez élevé.

Il y a aussi une étude où on regarde aussi est-ce qu’ils ont un SIFO, donc une candidose. Je sais qu’il y a une étude où c’était un tiers, un tiers, un tiers, c’est ce qu’on disait, c’est-à-dire un tiers SIBO, un tiers candidose et le reste. Il reste ni l’un ni l’autre. Et une partie aussi qui est à les 2 dans les un tiers, un tiers.

Bref, donc oui, il y a vraiment des liens.

Après, comme tu disais, je me permets de résumer, je sais qu’on pense globalement la même chose. Si la personne se sent atteinte de troubles digestifs, toujours commencer par le médecin, comme tu disais, il va regarder pour voir est-ce qu’il y a une maladie comme mici.

Sinon, peut-être, il va poser un diagnostic de colopathie. Peut-être la gastrite aussi. Ça aussi, c’est des choses qu’on voit beaucoup. Il va regarder ça, faire les analyses qu’il faut pour ça.

Analyses SIBO, Analyses candidose

Et puis derrière, ce que vous disait Anne-so, c’est qu’ il peut y avoir des tests pour la candidose. On parlait du test LIMS

Et il peut y avoir des tests aussi pour le SIBO. Ça, c’est un peu plus cher, un peu plus compliqué que le test candidose à la limite. Mais le labo que tu préconises, c’est SIBO Lab, c’est ça ?

Anne-Sophie :

Oui, il y a le SIBO Lab. On peut le faire dans un hôpital aussi. Pas tous les hôpitaux le font, mais il y en a quand même quelques- uns qui le font.

Sinon, il y a effectivement SIBO Lab où là, on peut commander un kit directement et faire le test respiratoire à la maison. Je crois qu’il existe en glucose et en lactulose.

En général, on préfère plutôt le lactulose parce que le glucose va être absorbé que dans le premier metre de l’intestin grele si on a un SIBO au cinquième metre, on ne pourra pas le détecter.

Donc, ça va être important de choisir plutôt un test au lactulose que ce qu’on fasse en hôpital ou au SIBO Lab, ce sera plus précis, on va dire, ça évitera les faux négatifs. Et à l’hôpital, il faut avoir une prescription d’un gastro entérologue pour le faire. Et après, il faut vérifier quand même le type de machine qu’ils utilisent, s’ils le font en lactulose ou au glucose. Ça, c’est intéressant d’appeler avant et de savoir vraiment… Oui, c’est un peu plus technique que le test Candidose.

Juliette :

Juste une petite parenthèse, le Candidose, celui dont on va mettre le lien en dessous, c’est urinaire et sanguin. Il y a aussi certains qui font que urinaire. C’est des analyses privées qui ne sont pas remboursées par la Sécu. Mais finalement, c est relativement simple.

Bon, la prise de sang, il faut faire venir une infirmière. On peut faire que le urinaire aussi pour la Candidose, c’est déjà très bien.

Le SIBO, c’est un peu plus compliqué, je trouve. C’est peut- être juste parce que j’ai le nez dans la Candidose, c’est plus que dans le SIBO. Ouais, c’est pas si compliqué que ça, tu me diras. Disons qu’il y a quand même tout un travail aussi en amont, une préparation à faire.

Anne-Sophie :

Oui, voilà, exact. Donc si effectivement, ça s’improvise moins que une analyse d’urine.

Juliette :

En tout cas, je pense que c’est important d’en parler parce qu’ on va le voir nous, on est plus sur le fait de travailler d’abord les piliers, peut- être avant de faire des analyses. En tout cas, il faut pas voir que les analyses et tout ça.

Mais parfois, c’est quand même utile et je pense qu’il y a plein de gens qui ont envie de faire ce genre d’analyse pour y voir plus clair, parce qu’ils savent plus du tout ce qu’ils ont.

Donc je pense que c’était important qu’on en parle et je vais mettre des liens utiles sous la vidéo

Justement, une fois qu’on y voit plus clair, ou pas d’ailleurs, qu’est-ce qu’on fait d’un point de vue naturel quand on souffre au niveau digestif ? Toi, tu travailles comment, entre guillemets ?

Colopathie : traitement naturel ? L’approche par les piliers

Anne-Sophie :

Alors déjà, pour moi, il faut d’abord revoir les bases, vraiment équilibrer ses piliers, pour moi, c’est vraiment la chose la plus importante à faire dès le début, que ce soit l’alimentation.

Là, vraiment en individualisant le plus possible, parce que ce qui va convenir aux voisins qui a exactement les mêmes soucis digestifs que nous va pas forcément nous convenir.

Ça, ça va vraiment être important d’individualiser au max les choses. C’est pour ça que le régime FODMAP, pour moi, c’est pas une solution pour tout le monde. C’est vraiment individualiser à ce niveau- là.

Et puis, il y a d’autres piliers. Je parle aussi également avoir un bon sommeil. Avoir un bon sommeil, ça aide aussi à régler le système digestif. Ça favorise la production d’hormones qui est appliquée dans la digestion et l’absorption des nutriments.

Et puis, ça aide aussi à bien gérer le stress en réduisant les niveaux de cortisol. C’est vrai que si on a un mauvais sommeil, c’est compliqué aussi d’avoir un bon système digestif. Donc ça, c’est vraiment aussi un pilier important.

Je parlais du stress, la gestion du stress aussi, c’est crucial dans la prise en charge de la colopathie fonctionnelle ou de la candidose.

C’est vraiment important de faire attention à ça parce que ça peut perturber, par exemple, la motilité intestinale. Ça peut créer des constipations ou de diarrhées.

Et puis, le système nerveux autonome, c’est celui qui va réguler vraiment toutes les fonctions un peu automatiques de notre corps.

Ça, ça va être un peu… Quand on est sensible au stress, ça peut vraiment modifier tout notre transit.

Juliette :

Oui, d’ailleurs, les médecins, je pense que tu l’as vécu aussi, ils mettent quand même beaucoup le doigt dessus, ce qui est à la fois bien et pas bien, je trouve. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais des fois, ça va être un peu facile du style « Vous êtes trop stressé.e, rentrez chez vous », un peu.

D’un autre côté, il est vrai que clairement, on est d’accord, quand on a souffert du ventre comme ça, on sait que les périodes de tension, c’est là qu’on va ballonner, c’est là qu’on va avoir des problèmes de transit, c’est vrai aussi.

Un autre article apprécié par mes lecteurs en ce moment :   Candidose et Huiles essentielles

Anne-Sophie :

Disons que ça va accentuer. Après, qui de l’œuf et de la poule est arrivé en premier, c’est dur de savoir. Mais en tout cas, l’un dépend de l’autre.

C’est souvent un peu l’autoroute à double sens. Je dis souvent cet exemple là parce que c’est vrai, si on va pas bien au niveau digestif, c’est dur d’aller bien au niveau moral, etc.

Et si on va pas bien non plus moralement, c’est dur aussi d’avoir une bonne digestion.

Donc voilà, c’est un équilibre à retrouver, en fait, c’est sûr.

Juliette :

Oui, c’est vraiment intéressant cette histoire d’autoroute- là C’est notre fameux nerf vague qui descend du cerveau et qui gère aussi la digestion.

C’est vrai que moi, je trouvais ça incroyable comme… C’est vraiment des mauvais souvenirs maintenant et tant mieux. C’est- à- dire je ne vis plus du tout ça, mais à quel point, tu sais, quand t’es ballonné, par exemple, t’es de mauvaise humeur. C’est un truc de fou. C’est dur, oui. Horrible. Et quand c’est tous les jours, galère. C’est galère.

Anne-Sophie :

Et puis effectivement, ça crée de la du stress, de l’anxiété. Et si on est stressé et anxieux, ça crée des troubles digestifs. C’est un véritable cercle vicieux.

Juliette :

Comme tu dis, c’est l’autoroute à double sens, ça se parle là- dedans. Tout à fait. Si c’est un cercle vicieux, il faut enrayer le truc. Ok, donc sommeil, gestion du stress. Oui, alimentation.

Anne-Sophie :

Également une pratique sportive adaptée aussi, par rapport à nos capacités bien sûr, mais ça, ça aide aussi à réduire le niveau de stress, à être un peu connecté aussi à la nature, c’est important.

Et puis, éliminer les toxines aussi par ce biais- là, par la transpiration. Si on a la capacité de bien transpirer aussi, certaines personnes ont cet émonctoire peau un peu bouché.

Ça, ça va être des choses aussi sur lesquelles il sera important de travailler. Je parlais de gestion du stress, mais il y a également tout ce qui est reconnexion à soi.

Est- ce qu’on est aligné avec soi- même, avec ses valeurs ? Est- ce qu’on est heureux dans notre vie, tout simplement ? Ça aussi, c’est des choses qui impactent. C’est pas forcément un seul pilier qui va résoudre tous les problèmes, mais c’est l’équilibre de tous ces piliers de la maison qui va faire que la maison va tenir et qu’elle sera plus robuste et moins sensible aux pathologies et autres.

Et il y a un dernier pilier auquel on fait pas attention également, c’est l’environnement. Faire attention à son environnement, tout ce qui est perturbateur endocrinien.

Ça, ça peut vraiment provoquer des inflammations chroniques qui vont perturber l’équilibre hormonal du corps. Et puis également, toute la santé du système digestif.

Ça peut aggraver les symptômes d’une colopathie fonctionnelle ou d’une candidose en altérant la flore intestinale.

Donc ça, c’est aussi quelque chose auquel on a pas conscience. Oui, c’est vrai.

Juliette :

Et c’est vrai que sur ton compte Instagram que j’adore, et si vous ne connaissez pas le compte Instagram d’Anne-Sophie, allez voir, c’est vraiment trop top, j’adore.

Parce que déjà, tu délivres beaucoup d’informations et notamment justement sur l’hygiène de vie, tout ce qui est perturbateur endocrinien, mais d’autres choses très, très bon sens et qui vont vraiment changer la donne.

Ce n’est pas du blabla, c’est des choses concrètes que tu peux mettre en place et qui changent la donne.

Il y a plein de trucs que j’ai mis en place, moi, en regardant ton compte Instagram. J’adore. Et je pense que c’est des choses que parfois on néglige un peu, c’est- à- dire qu’il y a quand même ce truc de on va bosser souvent les compléments alimentaires.

« Donnez- moi un complément alimentaire pour que ça aille mieux. » Et c’est normal. Et c’est notre job. Il y a beaucoup de gens qui souffrent et on a besoin aussi de leur donner des compléments, c’est vrai.

Mais il ne faut pas oublier effectivement d’abord les piliers dont tu viens de parler. Et l’environnement en fait partie, c’est clair.

C’est bien, je trouve, de pas le négliger et d’aussi bien connaître le sujet. Parce que c’est des sujets pas évidents quand même. Protéger des ondes, récupérer de l’électromagnétisme et tout.

Tout le monde ne connaît pas ça et toi, tu connais les bons tips, les bons conseils J’aime beaucoup.

Anne-Sophie :

J’ai bien approfondi le sujet.

Juliette :

Ouais, voilà, on sent que t’as vraiment bien approfondi le sujet et que tu le vis au quotidien. C’est pas juste que tu vas aller chercher dans un lit machin.

Anne-Sophie :

Non, t’as essayé les trucs. Oui, j’ai tout essayé. J’adore.

Juliette :

Ça, c’est cool. Je te l’ai déjà dit, mais il y a des trucs que j’ai mis en place grâce à toi. Donc, ceux qui ne connaissent pas, allez voir le compte Instagram d’Anne-So et suivez- le. En plus, il est fun. C’est vraiment cool. Ça fait toujours plaisir. Ça fait du bien. Il est vraiment sympa à suivre.

Donc, petite parenthèse, mais effectivement, tous les piliers de santé avant de partir sur les compléments, etc.

Je pensais à un pilier dont tu me parles souvent, c’est la mastication. Ça, c’est quand même dans l’alimentation.

Il y a également des inhibiteurs de digestion qui ne sont pas forcément que dans l’assiette, mais aussi dans les comportements qu’on a face au repas.

Effectivement, la mastication, c’est très important parce que c’est vraiment… Il y a énormément de personnes qui arrivent à résoudre leurs problèmes digestifs rien qu’en masticant.

Mais oui. Boire le solide, mâcher du liquide, c’est ça qu’on dit.

Donc vraiment mâcher jusqu’à ce que ce soit la consistance d’une compote de pommes, parce que dans notre salive, on va avoir des enzymes digestifs qui vont déjà prédigérer ce qu’on est en train de manger.

Et ça, si on le fait pas, l’estomac va pas le faire à notre place et ça va ralentir considérablement la digestion.

Juliette :

Donc s’il y a bien quelque chose sur lesquels commencer si vous le faites pas, c’est mastiquer. On mastique jamais trop, j’ai envie de dire.

Mais comme tu dis, il y a des personnes là qui nous écoutent il y a une partie des personnes qui nous écoutent juste en mastiquant bien, vous allez augmenter votre confort d’une manière incroyable.

Des choses comme ça, c’est dingue. Mastiquer, prendre le temps aussi à table. Prendre le temps, ouais. Parce que quand on va se mettre en mode digestion on va stimuler notre mode parasympathique, c’est le mode repos.

Si on se met tout de suite à débarrasser dès qu’on a fini de manger ou à manger en même temps et en travaillant, on va activer notre système sympathique, notre mode actif.

Pour imager ça, c’est comme la pédale d’accélérateur et de frein d’une voiture, on peut pas faire les deux en même temps.

La digestion, c’est pareil, on ne peut pas et digérer et être actifs en même temps. Comment prendre le temps ? Quand on a fini de manger, on reste posé, on s’assoit, on écoute un podcast, je sais pas, mais en tout cas, on prend le temps de digérer ce qu’on vient de manger tranquillement. C’est important.

Juliette :

Oui, c’est hyper intéressant. Je pense que ça, les gens ne savent pas trop non plus. Comme tu dis, il y a deux modes. Si on fait simple, au niveau nerveux, le frein, l’accélérateur.

Et le frein, on en a besoin pour manger et pour digérer. Et donc effectivement, si en même temps on fait d’autres choses, le corps, il ne va pas bien digérer.

C’est tellement important et en même temps pas très connu. Donc encore une fois, les piliers. C’est ça, c’est simple, mais souvent, on ne le met pas en place. La différence en mettant toutes ces petites choses mises bout à bout, on voit vraiment une différence.

Juliette :

Oui, Mais ça, je pense qu’il faut le dire aussi. C’est vrai que oui, je pense que des fois, les gens, je comprends, s’attendent à juste le complément alimentaire qui va faire que « Non, mais je dois être carence en ça. Donc donnez- moi… » Je fais une analyse, on me dit que j’ai une carence, je prends ça et ça doit être ça mon problème. »

Et on oublie que, comme tu dis, est- ce que tu es bien connecté à ta vie, à toi ? Est- ce que tu aimes ta vie ? Est- ce qu’ à table, tu prends le temps, tu mastiques, etc. ? Ces trucs si tu ne les as pas, tu peux prendre tous les compléments alimentaires du monde, faire toutes les analyses du monde. Ça ne marche pas.

Ton corps, il ne marche pas comme ça. C’est important de le rappeler. C’est vrai que c’est ça que j’aime beaucoup avec toi. Justement, sur Instagram, on le voit bien, c’est qu‘ on revient à ces piliers- là et comme on disait, par exemple, la mastication, il y a des gens, juste ça, ça va tout changer.

Je pense aussi au grignotage, le fait de manger… Grignotage, on associe ça au fait de mal manger, mais même manger un fruit à 22 heures ou à 11 heures le matin, c’est du grignotage, c’est pas bon, ça va stopper la digestion.

Ça aussi, je pense que c’est un de tes dadas.

Anne-Sophie :

Oui, et puis surtout que ça, c’est important, même d’ailleurs en cas de candidose ou de SIBO, parce que quand on va digérer, au bout d’une heure et demie, deux heures, il y a ce qu’on appelle le complexe moteur migrant qui va arriver, on va l’appeler éboueur et lui, il va venir faire un peu le nettoyage dans notre tube digestif, enlever les petits débris, il va envoyer des ondes péristaltiques comme ça pour nettoyer.

Et si on mange une amande, on boit un thé, un café, n’importe quoi, ça va relancer la digestion et on va complètement stopper son travail.

Et à bout d’un moment, ça va créer de la fermentation, putréfaction et on peut avoir des proliférations bactériennes ou des pathologies.

Donc ça, c’est vrai que c’est très important de bien se concentrer sur trois repas par jour, une collation au goûter si on a envie, mais vraiment de laisser un peu notre éboueur faire son travail.

Et puis surtout, les laisser notre corps penser à autre chose qu’à digérer.

Se concentrer aussi sur l’immunité, sur la vitalité. Parce que s’il pense tout son temps à digérer, il peut pas penser à ces autres points- là et on peut être fatigué, développer des pathologies plus facilement.

Juliette :

C’est important aussi. Ok. C’est vrai que ça aussi, effectivement, le grignotage, mais même sain, comme tu disais, une amande, un thé, on se dit « Il y a pas de problème ».

Si on fait ça plusieurs fois dans la journée, pendant toute la journée, les boueurs, ils passent pas. Et puis résultat, ça, ça peut vraiment être de colopathie, de candidose ou de SIBO.

C’est aussi quelque chose où quand les gens arrêtent et qu’ils font juste trois repas plus un éventuel goûter, des fois, au bout de quelques jours, on a un message « Ça va beaucoup mieux. »

On dit « Oui. » Rien que ça, la fatigue. C’est clair. On est d’accord, vraiment, les piliers, toujours la base. Une fois qu’on a mis ça en place, il y a même quand des compléments alimentaires qui peuvent nous aider.

Colopathie fonctionnelle : traitement naturel, les compléments

Est-ce que tu peux nous donner tes préférés pour la colopathie ? L’idée, c’est une personne qui est plutôt dans le cas où il n’y a pas le SIBO, il n’y a pas la candidose, mais il y a la colopathie , c’est ça ? Même si c’est des compléments qui peuvent aussi aider dans ces cas-là. Mais plutôt pour ça, c’est quoi tes préférés ?

Moi, j’aime beaucoup la gemmothérapie pour aider à soulager les symptômes, favoriser l’équipe digestive. J’ai une petite préférence pour le bourgeon de figuier. C’est très intéressant, surtout si on a également beaucoup de stress .

Par exemple, si on est constipé dès qu’on va dormir chez quelqu’un d’autre, dès qu’on n’est pas chez soi ou qu’on a de la diarrhée à avoir un événement important, ce genre de choses, ça, le bourgeon de figuier va être très intéressant là- dessus.

Il a une bonne action régulatrice sur le système digestif, il va apaiser les douleurs abdominales et puis il va aussi agir au niveau du nerf vague. Ça, ça va être intéressant en cas de colopathie.

Qu’est-ce qu’il y a d’autre ? Les oméga 3, ça va être très important, surtout si on ne consomme pas suffisamment de petits poissons gras, petites sardines, maquereau, ce genre de choses, parce que ça, ça fait bien baisser les inflammations, ça aide à bien réguler le transit.

Ça participe aussi à la réparation intestinale en favorisant la formation de membranes cellulaires saines. Ça, ça va être très intéressant d’avoir un apport en oméga 3 si on ne l’apporte pas par l’alimentation, par goût ou autre.

Ce qui va bien aider également, c’est les enzymes digestives. Surtout quand on a des problèmes gastriques, si on a des reflux, des glaires en fond de gorge en continu, clairement, qui indiquent une problématique stomacale.

Ça, ça va bien aider à décomposer les aliments, à réguler le transit et à participer à la réparation intestinale. Ça, ça sera intéressant.

Ok. Puis après, en phytothérapie, j’aime beaucoup aussi tout ce qui est romarin, qui a des bonnes propriétés digestives, qui va bien aider aussi si on est fatigué, donc plus tôt le matin.

La mélisse, plutôt le soir, qui est apaisante, relaxante, qui va assurer aussi une bonne digestion. À pas prendre si on a des troubles à la thyroïde, mais ça peut être intéressant aussi pour un meilleur sommeil.

Effectivement, les compléments alimentaires, c’est pas une solution à long terme et c’est pas une substitution à tout ce qu’on vient de dire avant. C’est essentiel  d’adopter vraiment une approche complète dans la gestion de sa pathologie, en rééquilibrant tous ses piliers, comme on l’a vu.

Mais avoir une petite béquille comme ça pour soulager, surtout quand on a des symptômes qui sont durs au quotidien, c’est quand même important aussi de soulager ça.

Juliette :

Oui, carrément. Les enzymes digestives, est- ce que t’as une référence à nous donner ? Lesquelles tu utilises en ce moment ? Est- ce que t’as une préférence ?

Anne-Sophie :

Oui, moi, j’aime bien celle de chez Nutrixeal, celle UltraZym

Juliette :

Moi aussi. C’est top. Sans surprise, bien sûr. Je les mettrais en dessous parce que les gens sont quand même preneurs des enzymes. C’est sûr que ça soulage beaucoup. Les gens commencent à connaître et par contre, ils se disent « Je prends quoi finalement ? » Je les mettrai sous la vidéo. Nutrixeal, c’est bien.

Anne-Sophie :

À voir dans son sac à main, parce que même quand on va au restaurant ou chez des amis, on peut pas vraiment gérer ce qu’on va manger, donc c’est compliqué. Pour limiter un peu la casse et quand même passer un bon moment, les enzymes digestifs, c’est quand même pas mal.

Pratique respiratoire pour les troubles digestifs

Juliette :

Oui, tout à fait, c’est vrai ça. Comme tu dis, c’est le truc à avoir dans son sac à main. Carrément. Si on part plus sur les techniques, tout ce qui est justement dans les piliers relaxation et tout ça, un conseil que tu donnes souvent, est-ce que tu peux nous partager quelque chose d’important pour toi dans ta pratique ?

Anne-Sophie :

Oui, je parle souvent du nerf vague, on en a parlé un petit peu tout à l’heure. C’est très important dans la régulation des inflammations, la production d’acide chlorhydrique aussi et la gestion du stress. Ça, pour le stimuler, il y a plusieurs techniques.

Ma préférée, ça reste quand même la pratique respiratoire qui est très bénéfique dans des pathologies digestives. Il y a vraiment des respirations qu’on dit abdominales ou diaphragmatiques.

Ça va permettre de stimuler le nerf vague, favoriser la relaxation et le bien- être général. Si vous voulez, je peux vous donner un petit exercice comme ça.

On peut soit s’asseoir confortablement ou s’allonger, mais vraiment dans un endroit calme. Et puis placer une main sur sa poitrine et une autre au niveau de son abdomen, juste au- dessus de au- dessous du nombril.

Et puis on va inspirer lentement par le nez en inspirant, en sentant l’abdomen se gonfler sur quatre secondes, par exemple.

Et on va expirer lentement par la bouche comme si on soufflait dans une paille et souffler sur huit secondes. Le fait d’allonger l’expiration va favoriser une détente beaucoup plus profonde.

Là, on a fait quatre, huit, mais on peut faire trois, six, deux, quatre. Le fait toujours d’allonger l’expiration, ça va permettre de stimuler le système parasympathique, donc le mode repos, ce qu’on recherche pour avoir une bonne digestion.

Le but, c’est de pouvoir faire plusieurs respirations de cette manière, en se concentrant vraiment sur une respiration lente, profonde, régulière. Ça, ça va vraiment aider à réduire le stress, à calmer le système nerveux et puis, forcément, à favoriser une meilleure digestion.

Juliette :

Ça, ce sera intéressant. Est- ce que dans les conseils des personnes que tu accompagnes, notamment dans ton programme Freebelly, on en reparlera après, cette pratique- là respiratoire, c’est quelle fréquence et quelle durée que tu conseilles ?

Anne-Sophie :

Par exemple, la cohérence cardiaque, une pratique respiratoire qui ne dure pas longtemps, cinq minutes. En général, on dit de le faire trois fois par jour, mais si on le fait déjà une fois par jour, c’est déjà super.

Mais par exemple, si on a du mal à se poser à table, qu’on est toujours un peu speed, peut- être que ça peut être intéressant de faire cette pratique respiratoire avant de manger, justement, pour se reposer et être plutôt dans un style parasympathique, un mode parasympathique.

Et puis sinon, si on a du mal à trouver le sommeil, on peut le faire aussi le soir, au coucher un peu de temps aussi pour apporter une bonne détente.

Juliette :

Ok. C’est vrai qu’il y a des gens qui nous disent « Oui, je n’ai pas le temps de bien respirer », etc. Tout ce qui est pris est pris, si c’est qu’une fois par jour, c’est déjà bien.

Anne-Sophie :

Il faut s’instaurer des rituels Il y a que ça. Vraiment, pour l’inscrire dans sa routine, il faut se mettre des objectifs, se dire « À telle heure, je fais ma pratique respiratoire. »

Il peut se passer n’importe quoi, je fais ma pratique respiratoire. Vraiment se mettre une alarme et puis s’y tenir. Il n’y a que comme ça que ça s’inscrit sur la durée.

Juliette :

Je suis d’accord avec toi. Il y a un mot que t’as dit qui est important pour moi, c’est la routine. Je trouve que maintenant que je vis au Québec, je trouve que c’est marrant en France, il y a une connotation un peu négative à la routine quand même. Tu sais, le truc de « C’est la routine. »

Qu’il y a moins je trouve ici, au Québec, c’est peut- être juste une impression, c’est peut- être moi qui ai changé, je ne sais pas.

Mais en tout cas, ce mot routine, je trouve qu’il est très important pour la santé et même pour construire sa vie.

Mais je trouve que c’est comme tu dis, le rituel, la routine, se mettre des horaires et jusqu’à ce que ça devienne une habitude. C’est recalibrer son cerveau, en fait. C’est un peu de la PNL.

Je ne sais pas si vous connaissez la formation neuro linguistique, mais c’est en s’instaurant des rituels et en ayant toujours cette même attitude que le cerveau va le prendre pour acquis et va l’ancrer comme une nouvelle habitude, comme étant…

Ça fait partie du nouveau procédé, en fait. On a remis à jour le système et on a incorporé un nouveau schéma.

Juliette :

Oui, on reprogramme, oui. Carrément. Top. Ok, super intéressant. Ok. Je pense qu’on a fait un bon tour du sujet, je pense, de ce qu’on peut faire au naturel pour la colopathie, les liens avec la candidose.

Je pense qu’on a fait un bon tour du sujet. Moi, ce que j’ai envie de dire, c’est, je l’ai déjà dit, mais l’Instagram d’Anne-so, si vous ne connaissez pas, allez voir.

Le site Internet, je vais mettre ci- dessous, on peut te retrouver pour une consultation, etc.

Tu as aussi un programme qui est orienté pour les personnes qui souffrent d’un point de vue digestif, le programme Freebelly.

Anne-Sophie :

Oui, tout à fait, notamment pour ceux qui sont atteints de colopathie fonctionnelle. Là, le but, c’est vraiment effectivement de rééquilibrer les piliers.

Là, on voit vraiment en profondeur tous les piliers dont j’ai parlé tout à l’heure. Ça va vraiment apporter un rééquilibrage global et durable.

Si vous êtes intéressée, je vous mettrai toutes les références ci- dessous. Et puis les références candidose aussi, pour ceux qui veulent, je les mets également.

Je te remercie beaucoup Anne-Sophie. J’espère que cette interview vous a plu. Merci. On vous dit à bientôt.

À bientôt. Merci. Soit sur mes réseaux, soit sur les tiens. On peut vous retrouver quand vous voulez. Merci Anne-so.

Anne-Sophie :

Au revoir.  

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