⠀🎬🎬🎬Je vous partage ici une série de 3 vidéos concernant les restaurants : comment faire quand on est en plein régime candidose et qu’on veut y aller quand même (ce qui était vraiment mon cas !!! 🤩)
Et je vous fais aussi un résumé par écrit, vous allez pouvoir profiter beaucoup plus sereinement, armé.e de mes meilleurs conseils 😉
Aller au restaurant en plein régime : mission impossible ?
Quand on suit un régime strict, les restaurants peuvent vite devenir une source de stress :
“Est-ce que je peux y aller ? Qu’est-ce que je vais manger ? Est-ce que je vais tout faire capoter ?”
Pourtant, la vie sociale fait partie de l’équilibre global, et se priver de tous les restos pendant des mois n’est ni réaliste, ni forcément souhaitable. L’idée n’est pas de viser le zéro écart, mais plutôt de limiter la casse, de faire des choix plus adaptés, et d’éviter les gros craquages suivis de culpabilité.
Dans cet article, je vous partage les grandes lignes de mes conseils issus de trois vidéos sur le sujet :
- comment choisir un type de restaurant et un plat “qui passe mieux”
- comment anticiper la sortie pour éviter les dérapages
- et même quoi faire si vous vous retrouvez… au McDo
L’objectif : que vous puissiez continuer à profiter des moments au restaurant, tout en respectant au mieux votre corps et votre protocole.
Les types de restaurants qui “passent” le mieux
Il n’existe pas de restaurant parfait, mais certains formats sont plus faciles à adapter que d’autres.
Le combo gagnant : protéine + légumes + féculent digeste
L’idéal, au restaurant, reste un plat simple du type :
- poisson (ou viande)
- avec des légumes
- et un féculent : riz ou pommes de terre.
Ce genre d’assiette se trouve assez souvent en brasserie ou dans les restaurants “classiques” :
pavé de saumon, poisson blanc, Saint-Jacques, pièce de viande… servis avec une purée, du riz, et quelques légumes.
Il peut y avoir un peu de crème ou de beurre dans la purée : ce n’est pas parfait, mais ce n’est pas non plus un énorme écart.
N’hésitez pas à demander des légumes en plus si ce n’est pas prévu : beaucoup de restos ont des haricots verts, des légumes de saison ou une poêlée quelque part en cuisine.
Sushis et restaurants asiatiques
Les restaurants de sushis et les asiatiques (thaï, vietnamien, coréen, etc.) peuvent aussi être de bonnes options.
- Les sushis restent basés sur du riz blanc, donc l’idée est surtout d’éviter les quantités énormes.
6–8 pièces avec une salade d’algues ou une soupe miso, c’est souvent raisonnable. - Sur la partie poisson, on va idéalement limiter les excès de saumon ou de thon (métaux lourds), en variant avec des crevettes, par exemple.
- Dans les restaurants thaï / vietnamien, on trouve souvent des plats à base de riz + légumes + crevettes ou poulet, parfois avec du lait de coco : c’est souvent une très bonne option.
L’astuce : ne pas manger tout le bol de riz si la portion est énorme, et, si possible, demander un peu plus de légumes.
Pour certaines personnes, la sauce soja ou l’histamine (poisson, sauce fermentée) peuvent poser problème.
Si vous savez que vous réagissez à ça, ces restos seront à adapter ou éviter ; sinon, ponctuellement, cela passe souvent très bien.
Les salades : une fausse bonne idée
On pourrait se dire “je prends une salade, ce sera forcément sain”.
En pratique, ce n’est pas si simple :
- beaucoup de crudités (pas digeste !)
- souvent pas de féculent, donc repas peu rassasiant
- fromage, tomate, parfois fruits, croûtons…
- pain servi à côté (qu’on finit souvent par manger).
Résultat : digestion parfois difficile, fatigue, perte de poids si c’est répétitif… et gros risque de craquer sur le dessert parce qu’on n’a pas assez mangé.
Une salade peut être une option de dépannage, surtout si elle contient des crevettes, un œuf dur ou du poisson, et si vous pouvez amener ou demander un féculent “safe” à côté. Mais ce n’est pas la meilleure solution à long terme.
Pizza, burgers & compagnie : comment faire si vous en avez très envie ?
Il y a des aliments qui créent beaucoup de frustration : pizza, burger, crêpes…
La frustration chronique est souvent ce qui conduit aux gros craquages du type “je mange tout et on verra bien”.
Dans certains cas, faire un écart réfléchi peut être moins destructeur que de tenir trop longtemps… puis de lâcher complètement.
Quelques pistes pour limiter la casse :
- Pizza
- éviter de manger une pizza entière
- partager avec quelqu’un, ou demander une salade ou des légumes à côté
- éviter d’enchaîner “pizza le soir” + “reste de pizza le lendemain midi”.
- Burger
- remplacer les frites par de la salade, ou demander du pain sans gluten si le resto en propose
- autre solution : certains restaurants font des burgers “enveloppés dans de la salade” à la place du pain.
- Crêperie (sarrasin)
- la galette de sarrasin (sans mélange blé/sarrasin) peut être une bonne option : œuf, jambon, éventuellement un peu de fromage si vous le supportez.
- Couscous et cuisine marocaine
- se concentrer sur la viande, les légumes en sauce et les pommes de terre ;
- éviter la semoule et les desserts très sucrés.
Le maître-mot reste : la quantité.
Un tiers ou une moitié de pizza, ou un burger “adapté”, peuvent parfois être mieux vécus qu’un refus total qui nourrit la frustration pendant des semaines.
Anticiper la sortie : avant, pendant et après le resto
La gestion du restaurant ne se fait pas seulement dans l’assiette : il y a tout ce qui se passe autour, et qui peut faire une énorme différence.
Si vous pouvez choisir le restaurant
C’est la situation idéale :
vous savez que vous allez au restaurant, et vous pouvez proposer une adresse.
Dans ce cas :
- consultez les menus en ligne à l’avance
- repérez les plats qui se rapprochent du trio protéine + légumes + féculent digeste
- écartez d’office les lieux où vous savez qu’il sera presque impossible de faire un choix raisonnable.
Cela demande un peu d’organisation, mais c’est aussi ce qui vous permet de garder une vie sociale sans sortir de votre cadre à chaque fois.
Si vous ne choisissez pas le restaurant et qu’un gros écart est prévu
Parfois, vous vous retrouvez dans une pizzeria choisie par votre manager au boulot, ou un resto imposé par la famille. Vous savez déjà que ce ne sera pas l’endroit idéal.
Dans ce cas, plusieurs leviers :
- Limiter les écarts avant :
si vous savez que mardi soir il y aura une pizza, ce n’est pas le moment de multiplier les gâteaux le dimanche et le lundi. - Ne pas arriver affamé(e) :
si vous arrivez au restaurant en ayant très faim, vous mangerez trop, trop vite, et aurez beaucoup plus de mal à vous arrêter.
Un goûter protéiné (par exemple 1–2 œufs durs, ou des légumes avec une source de gras/protéine) en fin d’après-midi peut vraiment changer la donne. - Prévoir l’après :
si vous avez décidé de ne pas prendre de dessert, il peut être très utile d’avoir un dessert adapté à la maison : crêpes, gâteau ou cookies compatibles que vous pourrez manger en rentrant pour éviter la frustration.
Vous pouvez prendre une tisane au restaurant, refuser le dessert, et vous dire “j’ai mon dessert ‘safe’ qui m’attend”.
Appeler le restaurant en amont
Si vous avez des réactions très fortes (symptômes importants pendant une semaine ou plus après un écart), vous pouvez tout à fait appeler le restaurant à l’avance :
- expliquer rapidement vos contraintes
- demander si un plat simple type poisson/viande + riz ou pommes de terre + légumes peut être préparé pour vous
- demander à ce qu’il n’y ait pas de sauce particulière, ou seulement un peu d’huile d’olive.
Les restaurants sont de plus en plus habitués à ce type de demandes. Appeler en amont permet aussi d’arriver plus serein·e le jour J.
Et si vous vous retrouvez… au McDo ?
Même avec la meilleure volonté du monde, il y a des moments où l’on se retrouve dans un fast-food : départ en week-end tard, tous les restos fermés, voyage, groupe d’amis…
L’idée n’est pas de culpabiliser à vie, mais de faire au mieux avec ce qui est disponible.
Une façon de faire, par exemple :
- commander un Filet-O-Fish
- retirer le pain rapidement (et l’éloigner pour ne pas le grignoter par automatisme)
- garder le poisson comme apport de protéines
- ajouter une salade (même si elle n’est pas parfaite, vous pouvez enlever ce qui vous gêne)
- en fonction de votre faim et de votre niveau de tolérance, ajouter une portion de frites ou potatoes comme féculent.
Ce n’est clairement pas un repas “parfait”, mais ce n’est pas non plus l’équivalent d’un paquet de cookies industriels au goûter. Et, surtout, cela peut vous éviter :
- de ne presque rien manger,
- d’avoir très faim plus tard,
- puis de craquer complètement sur des aliments encore plus difficiles à gérer.
Mieux vaut, dans beaucoup de cas, un repas approximatif mais structuré que la succession “je ne mange rien / je me retiens / je craque sur tout”.
En résumé : chercher l’équilibre, pas la perfection
Aller au restaurant quand on suit un régime strict peut être déstabilisant, mais ce n’est pas incompatible.
Retenez surtout :
- un écart réfléchi et encadré sera toujours mieux qu’un craquage massif suivi de plusieurs semaines de symptômes
- vous pouvez garder une vie sociale , le but est de limiter la casse, pas d’atteindre la perfection d’autant que la frustration chronique mène souvent aux très gros écarts
- l’anticipation (choix du lieu, goûter avant, dessert adapté après) change vraiment la donne
Si vous avez lu ce post aujourd’hui c’est peut être que vous êtes facilement frustré.e par votre alimentation anti-candidose, alors je vous propose de télécharger mon guide gratuit de recettes ci-dessous.
Vous allez enfin avoir des repas délicieux, variés, faciles, qui respectent le régime sans vous enlever le plaisir. C’est la meilleure façon d’éviter les craquages… et de retrouver une vraie liberté dans votre quotidien.

Bonjour,
Grâce à vous, ma candidose me fait moins mal au ventre (epigastre) mais le problème est que j’ai tour le temps faim, je n’ai plus de satiété…c’est assez frustrant car certes je n’ai plus ces nausées qui me gâchaient la vie mais j’ai tout le temps faim…est ce normal ? je dois aller au restaurant bientôt et je vais suivre vos recommandations 🙂