Pâtes au pesto de roquette, courgettes et poulet à la vapeur douce

J’ai adoré cette recette, le pesto de roquette se marie parfaitement avec les pâtes et le poulet à la vapeur douce, je me suis vraiment régalée ! Voilà une assiette saine aux accents méditerranéens très gourmands pour ravir votre fin d’été…

J’ai donc effectivement réalisé la cuisson du poulet à la vapeur douce, et c’est l’occasion de vous détailler enfin ce mode de cuisson que j’utilise quasiment à chaque repas pour cuire mes légumes et parfois mes protéines animales, ou encore mes pommes de terre et patates douces.

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En fait, quand je parle de cuisson à la vapeur douce, c’est par opposition à la cuisson avec une cocotte minute, appelée plus formellement autocuiseur. La cuisson à l’autocuiseur est associée à une alimentation équilibrée et il est vrai qu’elle reste une cuisson relativement saine comparativement à une cuisson à la poêle, ou four, qui nécessite un ajout de lipides et dégage des composés toxiques (molécule de Maillard notamment).

Les avantages de la cuisson vapeur douce

Pourtant, il y a mieux ! La cuisson à la vapeur douce consiste tout simplement à cuire ses aliments à la vapeur sans utiliser la pression comme le fait un autocuiseur. C’est peut-être un peu plus long, mais la température est plus basse (elle reste en dessous des 100°C) et cela présente des avantages particulièrement intéressants :

  • Tout d’abord, certaines vitamines sont sensibles à la chaleur, notamment les vitamines A, C et certaines vitamines du groupe B. Elles sont beaucoup mieux préservées avec une cuisson à la vapeur douce, avec laquelle la température des légumes est moins élevée que dans un autocuiseur ou lors d’une cuisson à l’eau. 
  • Ensuite, notez que l’indice glycémique d’un aliment cuit à la vapeur douce sera plus modéré que celle d’un aliment cuit à la cocotte minute. 
  • Les enzymes contenues dans les aliments et bénéfiques à la digestion sont très sensibles à la chaleur et seront mieux préservées avec une cuisson vapeur douce.
  • Enfin, il semble qu’une cuisson à plus de 100°C rende les sels minéraux moins assimilables par l’organisme.

Petite parenthèse au sujet de la cuisson à l’eau

Vous l’avez peut-être compris, mais la cuisson à l’eau présente donc les mêmes inconvénients que la cuisson à l’autocuiseur : la température avoisinant les 100°C détruit certaines vitamines et augmente l’indice glycémique des aliments.

Cependant, pour votre culture 🙂 je précise que la cuisson à l’eau comporte un inconvénient supplémentaire par rapport à l’autocuiseur : elle “ dilue” une partie des nutriments de l’aliment dans l’eau de cuisson. La perte en nutriments est donc supérieure par rapport à la cuisson à la cocotte minute.

Ainsi, la cuisson à la vapeur douce est sans aucun doute la meilleure cuisson pour votre santé. C’est d’ailleurs cette cuisson qui est adoptée par les adeptes du régime Seignalet, régime hypotoxique qui permet très souvent de “réduire au silence” plus d’une centaine de maladies inflammatoires ou auto-immunes. 

Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Bien que cette cuisson soit parfaite, nous ne sommes pas contraints d’exclure toutes les autres possibilités qui s’offrent à nous pour cuisiner nos repas. Même si les cuissons à la poêle et au four sont beaucoup moins saines, je pense qu’on peut les conserver dans le cadre d’une alimentation variée, en gardant en tête que la majorité du temps il faut privilégier la cuisson à la vapeur douce, notamment pour nos légumes.

Quel matériel pour la cuisson à la vapeur douce ?

Si vous vous informez régulièrement au sujet de l’alimentation saine, vous connaissez sans doute le célèbre cuit-vapeur “le vitaliseur de Marion”, qui a eu le mérite de mettre en avant la cuisson à la vapeur douce.

Pour ma part je ne l’utilise pas mais il me semble que c’est un très bon produit, fabriqué avec des matériaux sains (inox 18/10) et durables, pratique avec ses nombreux compartiments, il a également l’avantage d’être de grande taille ce qui permet de cuire féculent, légumes et protéines en une seule cuisson. 

Alors pourquoi n’ai-je pas investi dans un cuit-vapeur de ce type là ?

Je me suis effectivement posée la question, notamment en démarrant ma formation en naturopathie lorsque j’ai constaté que plusieurs autres élèves avaient fait cet investissement et réalisaient de nombreuses recettes de plat principal mais aussi par exemple des gâteaux cuit à la vapeur, donc très sains !

J’ai donc étudié le sujet, et comme je le disais plus haut, il me semble que les matériaux et le design sont excellents. Oui mais voilà, est-ce que cela vaut plusieurs centaines d’euros ? Pour ma part la réponse à été non. En effet, en tant que fan absolue du site Beautépure.com, j’avais déjà ma petite technique bien rodée pour la cuisson à la vapeur douce à moindre frais et sans matériel supplémentaire dans ma cuisine.

Suite à la lecture de cet article il y a plusieurs années, j’avais donc mis en place le système suivant, que je n’ai jamais remis en cause :

  • J’utilise tout simplement mon gros faitout (en inox 18/10), ainsi qu’une passoire (inox également)
  • Je remplis d’eau à peu près la moitié de mon faitout, il faut que la passoire ne touche pas l’eau lorsqu’on la pose au dessus.
  • Je porte à ébullition
  • Je dépose la passoire sur le faitout puis l’aliment dans la passoire
  • Et je pose le couvercle du faitout au-dessus de ce petit montage.
  • Je surveille la cuisson qui varie en fonction de l’aliment et de sa découpe plus ou moins fine

L’investissement total a été de 25 € soit environ 10 fois moins cher que le cuit-vapeur très tendance. 

Parfois, pour une petite quantité d’aliment à cuire, j’utilise même ma petite casserole, j’y mets un peu moins d’1L d’eau, et j’utilise cette même passoire et le couvercle de ma casserole posée au dessus, ça fonctionne très bien.

Je trouve que cette technique, en plus d’être simple et économique, permet d’avoir moins d’ustensiles dans sa cuisine, et comme j’adore la simplicité, ça me correspond totalement !

Mais il y a une autre méthode pour éviter cet investissement : vous pouvez tout simplement « recycler » votre autocuiseur, en l’utilisant sans verrouiller le couvercle… il fallait y penser 🙂

Cependant, pour quelqu’un qui souhaite réaliser également des pâtisseries à la vapeur, ou bien, quelqu’un qui cuisine pour une grande famille, ou encore pour réaliser une alimentation Seignalet parfaite, je pense que le vitaliseur est une option intéressante.

Voilà, je vous ai enfin parlé plus longuement de la cuisson à la vapeur douce, j’ai d’autres astuces de cuisson saine à vous détailler dans les prochains articles. On pourrait notamment parler des légumes « dé-crudits », c’est ce que je fais ici avec les courgettes… je vous laisse découvrir de quoi il s’agit et on en reparle bientôt !

En attendant j’espère que vous essaierez cette recette parce que je me suis vraiment régalée ! N’hésitez pas à me laisser vos commentaires sur vos méthodes de cuisson vapeur tout en bas de la page.

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Durée : 35 ‘

Matériel : un grand faitout, une grande passoire inox, un presse-ail, un robot pour mixer finement (pesto), un cuit-vapeur si vous ne pouvez pas utiliser votre faitout + passoire pour faire une cuisson vapeur.

Ingrédients – Pâtes au pesto de roquette, poulet et courgettes (4 pers.)

  • 500 g de blancs de poulet
  • 250 g* de pâtes sans gluten (je vous conseille de les prendre à la farine de riz, si possible complète ou semi-complète si vous avez beaucoup de ballonnements)
  • 2 petites courgettes ou 1 grosse (les miennes étaient jaunes)
  • 50 g de roquette
  • 70 mL d’huile d’olive
  • 50 g de pignons de pin
  • 3 gousses d’ail

*Les quantités de féculents sont toujours à adapter selon l’activité physique, la faim, le climat extérieur, votre besoin de perdre ou prendre du poids, votre âge et la présence de dessert ou non à votre repas.

Si vous souffrez de candidose, je peux peut-être vous aider, cliquez ici si vous souhaitez en savoir +.

Préparation – Pâtes au pesto de roquette, poulet et courgettes (4 pers.)

  1. Épluchez puis pressez l’ail avec un presse-ail (le faire en début de recette à son importance pour la candidose, j’en parlerai bientôt dans une vidéo).
  2. Portez à ébullition un grand faitout contenant environ 3 L d’eau.
  3. Coupez vos blancs de poulet en petits morceaux. Salez et poivrez très légèrement et ajoutez un petit filet d’huile d’olive (à peine 1 cc) et mélangez afin d’imprégner le poulet.
  4. Vous allez cuire le poulet à la vapeur douce : pour cela, posez votre passoire inox sur votre faitout, puis placez le poulet dans la passoire, et positionnez le couvercle au-dessus. La cuisson va durer environ 20′. On peut aussi bien-sûr utiliser un cuit-vapeur.
  5. Coupez vos courgettes en 2 dans la longueur puis émincez-les finement.
  6. Dans un robot mixeur, placez la roquette, les pignons de pin, l’huile d’olive et l’ail et mixez finement (j’utilise pour cela un robot du type Valentin).
  7. Lorsque le poulet cuit depuis 10 à 15′ (il doit être pratiquement cuit), vous allez pouvoir verser vos pâtes dans le faitout. Vérifiez la durée de cuisson sur les instructions et laissez cuire le temps indiqué.
  8. Lorsque les pâtes sont cuites, réservez le poulet dans une assiette, égouttez vos pâtes avec la passoire. Replacez maintenant tous les ingrédients (pâtes, poulet, pesto, courgettes crues) dans le faitout et réchauffez à feu doux pendant 2′. Les courgettes seront légèrement croquantes. Régalez-vous !

Si vous avez aimé cette recette, si vous l’avez réalisée ou si elle vous a inspirée et que vous l’avez déclinée, vous pouvez laisser un petit mot tout en bas de la page pour partager cela et aider ainsi les autres visiteurs 🙂 Merci ! Juliette

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